Canadien: «J’aime ça ici» -Brendan Gallagher

Jean-François Chaumont
Martin St-Louis a fait l’analogie d’une maison sans une bonne fondation pour parler du Canadien avec les absences de Carey Price, Shea Weber et Joel Edmundson. Il y a également eu les départs cet été de Phillip Danault, Corey Perry et Eric Staal.
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Lundi, le CH a fragilisé encore plus sa fondation avec l’échange de Tyler Toffoli, décrit comme un capitaine sans le « C » sur son chandail par St-Louis.
Pour survivre à une reconstruction, Kent Hughes et Jeff Gorton devront entourer les jeunes joueurs de l’équipe avec de bons vétérans.
À condition d’en garder. Brendan Gallagher, qui gagnera 6,5 millions jusqu’à la fin de la saison 2026-2027, pourrait faire partie des rares survivants.

« Nous sommes dans une situation où il y aura des départs de joueurs, a convenu Gallagher. Je ne sais pas combien de temps ça durera. La direction a un plan et j’ai confiance. Nous voulons voir une équipe gagnante sur la glace. Comme joueurs, nous aurons notre mot à dire. Nous aimerions être une équipe qui ajoute des joueurs. Mais ce n’est pas notre réalité cette année. Nous avons un boulot et c’est de jouer et travailler fort. »
De bonnes pièces
Gallagher serait-il prêt à endurer une longue reconstruction ?
« Comme je l’ai dit, c’est difficile de regarder dans deux ou trois ans. J’aime tout d’être un joueur du Canadien. J’aime gagner aussi. Il y a de bonnes pièces dans cette équipe, ce n’est pas comme si nous n’avions rien. »
Relancé plus directement sur son désir ou non de poursuivre l’aventure à Montréal, le numéro 11 a insisté sur son amour de la ville.
« J’aime ça ici. Je l’ai déjà dit. Je comprends la réalité du hockey, c’est ce que Tyler [Toffoli] disait aussi. Il y a des situations où les gars se font échanger. Ça fait partie de notre réalité. C’est difficile pour moi de ne pas m’imaginer à Montréal, c’est la seule maison que j’ai connue dans la LNH. J’ai traversé bien des choses avec cette équipe en dix ans. »
« En même temps, je veux gagner, a-t-il poursuivi. Je trouve ça difficile mentalement cette année. Ce n’est pas dans ma nature d’accepter la défaite. Je veux gagner, c’est très important pour moi. Mais quand je pense à la ville, c’est difficile de m’imaginer partir. Je ne voudrais pas attendre quatre ou cinq ans avant qu’on redevienne une bonne équipe. »