Gabriel Nadeau-Dubois croit de plus en plus à une lutte à deux avec la CAQ

SHERBROOKE – Emballé par le succès d’une soirée-spectacle pour militants qui a fait salle comble en Estrie, Gabriel Nadeau-Dubois croit que l’élection québécoise ressemble de plus en plus à une lutte à deux entre Québec solidaire et la Coalition Avenir Québec (CAQ).

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Une heure avant le début de l’événement, une longue file de plusieurs centaines de personnes se dessinait déjà devant le Théâtre Granada, en plein cœur de Sherbrooke. 

Gonflé à bloc après avoir salué brièvement les gens à l’extérieur, «ce soir, on va faire une démonstration de force», a-t-il lancé lors d’une mêlée de presse au local électoral de sa candidate et députée sortante dans Sherbrooke, Christine Labrie. 

«À Sherbrooke, on est dans une lutte à deux, tout comme, je pense, la campagne au Québec est de plus en plus une lutte à deux entre Québec solidaire et François Legault et son équipe», a-t-il déclaré. 

Contraste

Depuis le début de la campagne électorale, le contraste entre la vision de Québec solidaire et la CAQ «éclate de plus en plus au grand jour», a illustré M. Nadeau-Dubois. 

François Legault, de son côté, mène une campagne «de plus en plus négative, de plus en plus hargneuse», a-t-il observé. 

«Il passe plus de temps à parler de Québec solidaire qu’à parler de son projet pour le Québec», a ironisé M. Nadeau-Dubois. 

Même si le chef conservateur, Éric Duhaime, semble profiter de la frustration générée par la pandémie, «mon adversaire principal [...], ça reste François Legault», a-t-il indiqué. 

Vague orange

Plus tard, devant un millier de militants solidaires rassemblés au Théâtre Granada, Gabriel Nadeau-Dubois s’est attaqué exclusivement au chef caquiste. 

«Le logiciel de François Legault, il est gelé dans les années 90», a martelé le co-porte-parole de Québec solidaire. 

«Dans l’air, ce soir à Sherbrooke, je sens quelque chose de spécial», a-t-il lancé, en présentant Québec solidaire comme la seule alternative à la Coalition Avenir Québec de François Legault. 

«Le temps est venu de reprendre le flambeau des grands projets», a déclaré M. Nadeau-Dubois, qui a dévoilé plus tôt dans la journée le volet estrien de la «révolution transport» proposée par son parti. 

«On a déjà fait des grandes choses au Québec, on est capables d’en faire encore, on est capables», a répété Gabriel Nadeau-Dubois, convaincu qu’une «vague orange» balayera l’Estrie le 3 octobre prochain.