Fuite d’eau à Montréal: la conduite devait être inspectée en octobre prochain
Camille Payant
La conduite d’aqueduc qui a rompu vendredi matin sous le boulevard René-Lévesque, à Montréal, et qui a causé un impressionnant geyser de près de 20 mètres de hauteur devait être inspectée en octobre prochain.
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La Ville de Montréal a confirmé samedi par courriel qu’elle devait procéder à cette inspection pour «assurer le suivi de la conduite». La dernière auscultation de la conduite, installée en 1985, remontait à 2018.
Aucune réparation ni aucun plan d’entretien n’était prévu avant 2018, puisque la Ville n’avait pas classé la conduite du boulevard René-Lévesque comme une infrastructure à risque, selon le plan d’intervention des infrastructures.
La conduite qui s’y trouve est construite en acier et en ciment, le tout entouré de béton précontraint pour en assurer la rigidité. Ce type de béton est toutefois sensible au sel de déglaçage. La cause exacte du bris de ce tuyau de plus de deux mètres n’a toutefois pas encore été révélée.
«C’est probablement l’usure du temps ou le sel de voirie [qui a causé la fuite]. Mais ce sont des hypothèses. On va devoir mettre le doigt sur la pièce. Pour l’instant, la conduite est encore ensevelie. On devra prendre des dispositions pour se rendre sur place et constater les dégâts», a indiqué le porte-parole de la Ville de Montréal, Philippe Sabourin, en entrevue à TVA Nouvelles.
Samedi, toutes les rues étaient de nouveau ouvertes à la circulation, à l’exception de l’intersection du boulevard René-Lévesque et de l’avenue De Lorimier, où s’est produite la fuite.
Plusieurs semaines seront nécessaires pour effectuer les réparations. À court terme, l’objectif de la Ville est de permettre la circulation dans le tronçon touché par la fuite d’eau.
Un avis d’ébullition d’eau est toujours en vigueur pour l’est de Montréal, au sud de la rue Sherbrooke.
Une cinquantaine de résidents et une vingtaine de commerces ont été touchés par ce bris d’aqueduc.
– Avec Dominique Cambron-Goulet et l’Agence QMI
