Publicité
L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

François-Philippe Champagne nie que la quasi-totalité des contre-tarifs sont suspendus

Partager
Photo portrait de Olivier  Boivin

Olivier Boivin

2025-05-18T12:39:54Z
Partager

Le ministre des Finances, François-Philippe Champagne, a réfuté un rapport de Oxford Economics qui avançait que la quasi-totalité des contre-tarifs imposés sur les produits américains par le Canada étaient suspendus.

• À lire aussi: La quasi-totalité des contre-tarifs canadiens retirés par Mark Carney

Bloomberg rapportait mercredi dans une analyse qu’à la suite de l’annonce d’une remise sur certains contre-tarifs le mois dernier pour des raisons de sécurité, le montant des biens surtaxés à la frontière était de «près de zéro».

Or, dans une publication sur X samedi soir, M. Champagne a indiqué que ce n’était pas le cas.

«Le Canada a riposté aux tarifs américains avec la plus grande réponse de son histoire — 60 G$ de tarifs pour des marchandises, 70 % sont toujours en vigueur», a-t-il écrit.

«Certains tarifs ont été suspendus temporairement et publiquement pour des raisons de sécurité», a-t-il ajouté.

Pendant la campagne électorale, le ministre avait annoncé un remboursement temporaire des contre-tarifs pour certaines entreprises œuvrant dans des secteurs névralgiques comme la santé, la sécurité civile et le secteur automobile, le temps qu’elles puissent adapter leurs chaînes d’approvisionnement.

Ainsi, les entreprises important ces produits admissibles des États-Unis pourront être exemptées des droits de douane d'Ottawa jusqu'au 16 octobre.

À la suite de la parution des détails de ces exemptions le 7 mai dernier dans la Gazette officielle du Canada, Oxford Economics rapportait qu’en prenant en compte la remise accordée à ces entreprises, très peu de biens américains seraient finalement surtaxés.

Selon une source au fait du dossier, la suspension des contre-tarifs affecterait finalement 30% des surtaxes sur 60 G$ de produits annoncées par Ottawa.

Les contre-tarifs de 25% imposés à l'industrie automobile seraient quant à eux réduits de manière «significative».

- Avec Marc-Antoine Le Moignan/TVA Nouvelles

Publicité
Publicité