François Legault dans Terrebonne: «Je n’ai jamais vu un chef concéder la victoire si rapidement»
TVA Nouvelles
La Coalition avenir Québec (CAQ) a rapidement voulu passer à autre chose après la partielle de lundi soir dans Terrebonne lors de laquelle le candidat du parti a terminé deuxième avec 28,78% des voies, plus de 5000 votes derrière la gagnante, Catherine Gentilcore, du Parti Québécois (PQ).
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À peine une heure après la fermeture des bureaux de vote, le premier ministre François Legault a pris la parole pour féliciter la nouvelle députée du PQ.
«Je n’ai jamais vu un chef concéder la victoire aussi rapidement, avance l’analyste politique Emmanuelle Latraverse. Ça ne faisait même pas 20 minutes que les bureaux de scrutin étaient fermés que M. Legault est arrivé au QG de la CAQ et a dit "merci, on a perdu, on se reprend la prochaine fois".»
Le Parti Québécois se devait de remporter cette partielle, selon elle.
L’écart important avec la CAQ pourrait donner du vent dans les voiles à la formation politique.
«Le PQ veut absolument se positionner comme un parti capable de gagner les prochaines élections, capable de reconquérir ses terreaux fertiles, et c’est fait», dit Mme Latraverse.
«Une cinquième députée pour le petit caucus qui rentre dans une Tercel, on en a amplement besoin à l’Assemblée nationale avec toutes les ressources qui viennent avec, mais aussi parce que ça donne un nouvel élan au Parti Québécois qui, depuis les dernières semaines, a assez de difficulté à se positionner dans le débat actuel avec la menace tarifaire de Donald Trump», ajoute-t-elle.
Du côté du gouvernement, des questions devront se poser à la suite de la partielle.
«Pour la CAQ, c’est absolument dévastateur, mentionne Mme Latraverse. Ils n’ont même pas eu un vote sur trois au sein du comté. Moi, je vois là-dedans un double échec.»
«Le parti porte le poids de SAAQclic, l’abandon de Northvolt et les crises perpétuelles à Santé Québec, avance-t-elle. C’est aussi la démonstration que monsieur Legault n’a pas été capable de tirer profit de ce qu’on appelle l’effet Trump qui aide aux leaders qui parviennent à assurer un leadership.»
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