«The Forget Tomorrow World Tour»: Justin Timberlake à son meilleur


Frédérique De Simone
Justin Timberlake a déployé le grand jeu pour le Centre Bell, vendredi soir, où il a arrêté sa tournée mondiale The Forget Tomorrow World Tour.
Il y célébrait par la même occasion son anniversaire de mariage avec la comédienne Jessica Biel, avec qui il est marié depuis 14 ans. Cette dernière était d’ailleurs présente dans l’assistance.
Accompagné de ses «Tennessee Kids», ses 11 musiciens – dont une section de cuivres – et choristes, le chanteur a revisité sa musicographie en passant en revue ses titres à succès comme les incontournables Cry Me a River, Summer Love et Can’t Stop the Feeling, ainsi que quelques-unes de ses nouvelles pièces, pendant près de deux heures.
Il était tout juste passé 21h quand l’artiste est apparu sur scène sur les airs de Memphis et de No Angels.

Environ le tiers des pièces jouées pendant le concert appartenaient à son plus récent album, Everything I Thought It Was. Un album que les spectateurs du Centre Bell ont pris la peine d’apprendre par cœur avant leur rendez-vous avec le chanteur et comédien vendredi soir.
Showman accompli – dont la réputation n’est vraiment plus à faire –, l’ex-membre de NSYNC n’a rien perdu de ses qualités de danseur, étant toujours aussi précis dans ses mouvements. Un écran géant, presque aussi vaste que haut, s’étendant de gauche à droite sur la glace des Canadiens, a ajouté une dimension supplémentaire à ses performances, durant lesquelles il est toujours accompagné de danseurs. Des paysages désertiques, des effets d’optique, des projections d’allure «psychédélique» et la captation du spectacle y étaient projetés, parfois en simultané.

Une sorte de monolithe rectangulaire, faisant office d’écran mobile, sur lequel Justin Timberlake est monté à la toute fin, est apparu après le premier tiers du concert. Cet élément scénique supplémentaire a permis de varier les projections, faisant aussi bien défiler des images 3D que recréant une gigantesque vasque d’eau dans laquelle était pris le chanteur.
L’artiste américain semblait être en pleine forme, souriant et interagissant avec les gens au parterre. Il a même récupéré au passage le cadeau qu’une admiratrice lui avait apporté, sur lequel était inscrite une petite pensée le remerciant de s’être arrêté à Montréal.

«Ça faisait tellement longtemps, Montréal! J’avais presque oublié à quel point vous étiez amusants», a-t-il lancé au public lors de sa première intervention.
Il est ensuite descendu dans la foule, en interprétant Play, avec une partie de ses danseurs et de ses choristes pour atteindre une scène secondaire, où il a entre autres repris Suit and Tie et Say Something.
Une version piano-voix de My Love, dont les envolées vocales du chanteur américain et de ses choristes – qui se renvoyaient la balle de la note la plus haute – ont été célébrées par les spectateurs, tandis que l’enchaînement des titres Selfish, en version acoustique, et de What Goes Around... Comes Around n’a laissé personne indifférent. De même que le segment final avec Rock Your Body, Sexy Back et Mirrors – assurément l’un des préférés du public – a transformé le Centre Bell en karaoké.
Démêlés avec la justice
Le chanteur et acteur de 43 ans a été condamné récemment à des travaux d’intérêt général, en plus d’écoper d’une amende de 500 dollars, pour conduite en état d’ébriété dans les Hamptons, en juin dernier.
Il s’est excusé publiquement lors de son audience et a partagé un message de sensibilisation sur ses réseaux sociaux.