Flames: Tyler Toffoli présente des exemples montrant pourquoi l’ex-entraîneur était détesté

Agence QMI
Congédié au début mai, l’ancien entraîneur-chef des Flames de Calgary Darryl Sutter a fait l’objet de nombreuses critiques en raison de ses relations acrimonieuses avec son groupe de joueurs, et l’un de ses ex-troupiers a livré quelques détails illustrant l’ampleur du problème.
Tyler Toffoli a toujours su composer efficacement avec le pilote d’expérience qu’il a également côtoyé avec les Kings de Los Angeles plus tôt dans sa carrière. Cependant, la dernière campagne a constitué une déception pour l’ensemble du club, écarté des séries. Et Sutter, peu populaire auprès notamment de Jonathan Huberdeau et de Jakob Pelletier, a écopé.
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Or, ses sautes d’humeur et ses commentaires ont irrité les membres de sa formation. À titre d’exemple, il menaçait souvent les hockeyeurs de les faire travailler davantage en cas de performance insatisfaisante.
«À Calgary, nous ne disposons pas d’une patinoire d’entraînement à proximité, donc il faut se rendre à Winsport, là où se trouvent les installations de Hockey Canada. L’endroit est situé à 20-30 minutes à l’extérieur de la ville... sauf que si nous disputions un mauvais match ou une mauvaise première période, [...] durant la partie, il faisait les 100 pas en disant que nous allions devoir aller à Winsport le lendemain», a déclaré Toffoli durant le récent balado Spittin’ Chiclets.
Aussi, Sutter était plutôt exigeant, a confirmé l’ancien du Canadien de Montréal.
«[Une fois], c’était 0 à 0 en première période. Nous avions 15 tirs et l’autre club, trois. Et derrière le banc, il ne faisait que dire aux gars: “J’imagine que nous devons aller à Winsport demain”.»
Incohérence
Bref, le message transmis par Sutter à ses ouailles était souvent dur à accepter et parfois, les joueurs s’interrogeaient sur le bien-fondé de ses récriminations.
«C’était 0 à 0 et il pouvait demander à [Dan Vladar, gardien substitut] de se préparer à jouer, car il se disait que Marky [Jacob Markstrom, le gardien régulier] n’était pas prêt à jouer. Or, il y avait une raison pour laquelle c’était 0 à 0: il avait réussi 10 arrêts et nous n’avions pas touché la rondelle durant toute la période», a expliqué l’attaquant.
Les résultats ont été peu concluants dans le sud albertain malgré les méthodes plutôt rudes de l’instructeur-chef. Les Flames ont terminé au neuvième rang de l’Association de l’Ouest de la Ligue nationale de hockey et Sutter a été remplacé par Ryan Huska. Au plan individuel, Huberdeau a récolté 55 points, une soixantaine de moins que dans la saison antérieure. Pelletier a suscité l’attention malgré lui quand son entraîneur avait été incapable de donner son numéro de chandail durant un point de presse.