Fiasco SAAQclic: «C’est le syndrome du chevreuil apeuré qui a la lumière dans les yeux»

La Société de l’assurance automobile du Québec doit mettre en place le plus rapidement possible des mesures pour s’assurer qu’un fiasco comme SAAQclic ne se reproduise pas, selon l’ancien député péquiste Stéphane Bédard.

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Les révélations des dernières semaines à la Commission Gallant ne cessent d’ajouter à l’ampleur de la controverse autour de l’élaboration du projet SAAQclic, de ses coûts colossaux et de ses ratés.

Selon M. Bédard, la SAAQ en fait trop peu jusqu’ici pour assurer que c’est la dernière fois qu’un tel fiasco ne survient.

«Il faut absolument qu’il se passe quelque chose à l’interne, affirme-t-il, lors de l’émission La Joute. En ce moment, c’est le syndrome du chevreuil apeuré qui a la lumière dans les yeux et qu’il attend de se faire écraser.

«J’en reviens pas que des responsables ministériels jusqu’au conseil d’administration en passant par le PDG... Montrez-nous ce que vous allez faire pour éviter que ça se reproduise!», ajoute-t-il.

Celui qui a été député pour le Parti Québécois entre 1998 et 2015 estime qu’il est impératif que des mesures soient prises, étant donné que le gouvernement de la Coalition avenir Québec a récemment créé d’autres sociétés d’État comme Santé Québec, notamment.

«Dans un contexte où le gouvernement vend la création de sociétés comme étant la grande réussite, que ce soit Santé Québec, le ministère des Transports, la SAAQ, c’est à côté, dit-il. Il n’y a pas eu de surveillance et on a manqué aux règles élémentaires.»

Voyez l’analyse complète dans la vidéo ci-dessus