Publicité
L'article provient de Le Journal de Montréal
Société

Fini les photos classiques sur les genoux de papa Noël

Les centres commerciaux préfèrent être prudents face aux virus en circulation

Partager
Photo portrait de Nora T. Lamontagne

Nora T. Lamontagne

2022-11-20T05:00:00Z
Partager

Les tout-petits devront dire adieu au traditionnel passage sur les genoux du père Noël au centre commercial, une tendance généralisée justifiée par des règles resserrées depuis la pandémie.

• À lire aussi: COVID-19: 11 décès de plus, les hospitalisations à la baisse

• À lire aussi: COVID-19: neuf décès de plus, mais baisse du nombre d'hospitalisations au Québec

• À lire aussi: Le père Noël revient en grand à Montréal

« On reste prudent. La prise de photo demeure, mais de façon à ce que ça ne soit pas sur les genoux du père Noël », affirme Catherine Lacasse, de l’Agence des pères Noël professionnels, présente dans 30 centres commerciaux de la province. 

Tous les établissements consultés par Le Journal à ce sujet ont pris une décision semblable, à cause de la COVID et des multiples virus respiratoires qui circulent.

« C’était une demande de mes deux pères Noël, qui ne sont plus tout jeunes », précise même Elizabeth Payne, directrice de la Place Versailles, à Montréal.

Les enfants sont plutôt assis sur un petit banc à côté pour immortaliser la scène festive, ce dont aucun parent ne s’est plaint depuis l’arrivée de papa Noël, il y a deux semaines.

Publicité

Aux Galeries de la Capitale de Québec et aux Promenades d’Anjou, c’est plutôt le fauteuil qui a été élargi pour que les enfants puissent y prendre place, détaille le porte-parole Patrice Perron.

Quant à l’utilisation de masques et de visières, elle varie selon les royaumes.

« Nous, on se plie aux exigences de nos clients. Et puis, nos bonhommes sont tous vaccinés quatre fois contre la COVID, en plus de l’être contre la grippe », dit Pierre Héroux, père Noël professionnel et copropriétaire de l’Agence du père Noël.

Pierre Héroux, père Noël professionnel.
Pierre Héroux, père Noël professionnel. Photo courtoisie

Sur rendez-vous

Autre différence notable : la plupart des visites sont désormais planifiées, comme quand elles étaient virtuelles pendant la pandémie.

« Il faut tirer du positif de la COVID, on a déployé une plateforme de rendez-vous qui est géniale », soutient Catherine Lacasse.

Les parents peuvent ajouter des détails sur les préférences de leur progéniture dans le formulaire en ligne, ce qui rend la rencontre encore plus « magique ».

« On n’a plus besoin de poser les questions traditionnelles comme “As-tu été sage ?” “Est-ce que ça va bien à l’école ?” Là, on sait qu’une telle adore l’équitation et la couleur rouge », dit Mélanie Castonguay, directrice marketing de Cominar, qui possède des centres commerciaux de Québec à Hull.

À la mode

Certains, comme Elizabeth Payne, se montrent cependant critiques de cette approche qui permet d’éviter les files d’attente.

« C’est la grosse mode, mais bien des places demandent un dépôt, et si tu es en retard ou que tu n’as pas de rendez-vous tu ne peux pas voir le père Noël », déplore-t-elle.

Vous avez un scoop à nous transmettre?

Vous avez des informations à nous communiquer à propos de cette histoire?

Vous avez un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs?

Écrivez-nous à l'adresse ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.

Publicité
Publicité