Fillette de 3 ans disparue: voici pourquoi aucune alerte Amber n’a été déclenchée
Agence QMI
Bien qu’une fillette de 3 ans manque à l’appel depuis dimanche matin, aucune alerte Amber n’a été déclenchée par la Sûreté du Québec (SQ), qui mène les recherches.
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Trois critères sont nécessaires pour le déclenchement d’une alerte Amber au Québec.
La police doit tout d’abord croire qu’un enfant de moins de 18 ans a été victime d’un enlèvement.
Il faut ensuite que l’enfant soit à risque de subir des lésions corporelles graves ou qu’il soit en danger de mort.
Enfin, les policiers doivent avoir une description de l’enfant, du suspect et du moyen de transport utilisé, et celles-ci doivent être suffisantes pour permettre de croire qu’une alerte aidera à retrouver le jeune.
Dans ce cas, la SQ dispose d’une description de l’enfant et des vêtements qu’elle portait au moment de sa disparition.
Le corps policier a également révélé qu’une personne qui disait avoir la responsabilité de l’enfant s’est présentée, vers 15h30 dimanche, dans un commerce du chemin Saint-Emmanuel à Coteau-du-Lac, en Montérégie, et a indiqué «avoir perdu l’enfant et ignorer où elle se trouve».
L’enfant de 3 ans ne semble toutefois pas avoir été victime d’un enlèvement, selon les informations recueillies par la police.
«Il faut mentionner que [pour le déclenchement d’une] alerte Amber, il faut qu’il y ait des critères bien précis, notamment l’enlèvement qui amène un risque immédiat pour la personne, et ce critère-là n’est pas atteint pour déclencher ce type d’alerte là», a d’ailleurs expliqué Jean-Raphaël Drolet, porte-parole de la SQ, en entrevue à TVA Nouvelles.
Ce dernier souligne toutefois qu’une alerte médiatique a toutefois été lancée et il invite la population à partager l’avis de disparition «pour que le plus grand nombre de gens voient la photo».
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Il invite également les propriétaires des secteurs où les recherches ont lieu, soit LaSalle et Coteau-du-Lac, à vérifier leur terrain.
«On demande aussi aux gens qui habitent le secteur, à Coteau-du-Lac, à Montréal, ou qui habitent à proximité de faire des vérifications sur leur terrain, leur dépendance et s’ils constatent quelque chose d’anormal, de contacter les services d’urgence, soit le 911 ou la centrale d’info criminelle de la SQ.»
Les recherches entamées dimanche se poursuivent lundi.