Fillette agressée au soccer: convocation d’urgence au camp de jour

Le camp de jour de Prévost où une fillette de 6 ans aurait été agressée sexuellement par un jeune campeur de 13 ans a convoqué d’urgence ses employés et collabore « entièrement » avec la police, a-t-il assuré.

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« Nous nous engageons à prendre les mesures nécessaires à la suite de l’enquête [de la Sûreté du Québec], le tout dans le but d’assurer la sécurité des jeunes en tout temps lorsqu’ils nous sont confiés », indique dans un communiqué Francis Montpetit, directeur général du FC Boréal.

L’organisation réagissait à un événement qui serait survenu la semaine dernière, quand une enfant de 6 ans aurait été amenée de force dans une toilette par un jeune de 13 ans. Séquestrée, elle aurait été agressée sexuellement une première fois, puis une deuxième le lendemain.

« Ma fille a essayé de se débattre et a dit non, mais à l’âge qu’il a, elle n’avait aucune chance », avait affirmé son père au Journal.

Le club avait d’abord décliné une demande d’entrevue, se limitant à dire qu’elle collaborait avec la police et que, contrairement aux impressions du père, il prenait l’affaire au sérieux.

Hier soir, le directeur général du club a toutefois donné davantage de détails, par voie de communiqué.

Enquête policière

Ainsi, si le jeune de 13 ans n’avait pas immédiatement été expulsé, c’était à la demande de la police, est-il indiqué.

« Le garçon a pu fréquenter le camp le lendemain [du dévoilement], en faisait évidemment l’objet d’une surveillance accrue de la part de notre personnel », affirme le directeur général.

Le club a d’ailleurs assuré que ses éducateurs étaient tous majeurs, à l’exception d’une éducatrice de 16 ans. Les employés ont d’ailleurs été convoqués d’urgence, et un soutien psychologique leur sera fourni.

Par contre, aucun soutien n’est offert par le camp à la famille concernée, déplore cette dernière.

« À ce jour, l’enquête se poursuit », rappelle le club fondé en 2009.

Le jeune de 13 ans a depuis été arrêté, puis libéré sous promesse de comparaître à la cour à une date ultérieure.

Entre-temps, la fillette de 6 ans refuse d’aller à la toilette seule et fait tellement de cauchemars qu’elle demande à dormir avec son grand frère.