Filip Chytil et Kirby Dach : même combat
Agence QMI
Les Canucks de Vancouver n’ayant pu s’améliorer au centre cet été, c’est à Filip Chytil, un jeune attaquant souvent blessé mais qui demeure prometteur, de prendre les rênes du deuxième trio.
Vous avez déjà entendu cette histoire? C’est qu’elle ressemble énormément à celle du Canadien de Montréal et de Kirby Dach. Les deux équipes veulent croire en eux tout en ne pouvant s’empêcher d’avoir quelques réserves.
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Pour Chytil, ce sont les commotions cérébrales qui ont eu un impact défavorable sur sa carrière. Il n’a disputé que 56 rencontres l’an dernier, après avoir raté la quasi-totalité de la saison précédente... comme Dach.
Le Tchèque est lui aussi déterminé à prouver qu’il a l’étoffe d’un deuxième centre. Depuis le départ de J.T. Miller, contre qui il a d’ailleurs été échangé en janvier, il y a une place qui s’est libérée dans la hiérarchie derrière Elias Pettersson.
«Je ne dois pas seulement jouer du beau hockey; tout le monde s’en fiche. Je dois aider l’équipe en obtenant des points», a déclaré l’ancien choix de premier tour des Rangers de New York en entrevue avec Sportsnet.
Se servir de sa tête
À 26 ans, Chytil n’a pas encore démontré exactement jusqu’où allait son potentiel. Il n’a amassé plus de 26 points qu’une seule fois dans la Ligue nationale. C’était en 2022-2023, quand il avait inscrit 22 buts et obtenu 45 points.
«Il a tellement de talent, a reconnu le nouvel entraîneur-chef des Canucks, Adam Foote. Il peut patiner. Nous devrons toutefois trouver une façon de pouvoir jouer en équipe. Une fois qu’il aura établi ses points de repère, son talent prendra le dessus. Il est un très bon jeune. Il adore apprendre.»
L’attaquant de 6 pi 2 po et 210 lb reconnaît qu’il devra changer de stratégie pour éviter les commotions. S’il n’est pas en santé, il ne servira à rien.
«Évidemment, tu ne peux pas trop éviter les contacts parce que ça fait partie du sport. Tu peux être frappé n’importe où sur la glace. Peut-être que je peux utiliser ma tête pour changer ma façon de jouer et ne pas me retrouver dans certaines situations où je m’ouvre à un contact», a expliqué Chytil.
Le président des Canucks Jim Rutherford a déclaré au cours des derniers mois que l’équipe ferait l’acquisition d’un centre top-6 «quoi qu’il en coûte». Les options satisfaisantes ne se sont toutefois pas présentées, mais l’équipe n’aurait pas encore baissé les bras.
Mercredi, le directeur général Patrik Allvin a assuré que les Canucks étaient «ouverts aux affaires».