Fiasco SAAQclic: «Une nonchalance avec l’argent des contribuables», dénonce Emmanuelle Latraverse
TVA Nouvelles
Les détails au sujet du fiasco SAAQclic mis au jour par la commission Gallant démontrent une «nonchalance» des décideurs publics avec l’argent des Québécoises et Québécois, selon l’analyste politique Emmanuelle Latraverse.
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Lors de son témoignage, mercredi, l’ex-PDG de la société d’État, Denis Marsolais, a indiqué qu’il avait informé le cabinet de François Bonnardel que ses vice-présidents mentaient sur les coûts de SAAQclic et qu’un extra de 222 millions $ allait faire exploser la facture, mais il demeure flou si le ministre a consulté ces informations.
«C'est ça qu'il y a de scandalisant là-dedans, mentionne Emmanuelle Latraverse, lors de son commentaire à l’émission Le Québec matin sur LCN, jeudi. Tout ça est fait pour que le ministre puisse dire qu’il n’était pas au courant.»
Celle-ci dénonce que des sommes si importantes soient ajoutées à un projet sans que personne ne sonne l’alarme.
«C’est pas des pinottes, dit-elle. C'est pas une boîte de crayola. Il y en a combien d'autres comme ça dans la machine?»
«On est dans un contexte où les finances publiques sont à sec, où les commissions scolaires alertent le public parce qu'il faut gérer avec seulement 5% d'augmentation de leur budget, ajoute-t-elle. Mais on n'est pas surpris qu'on soit incapable de gérer à l'intérieur des budgets de l'État parce que des messieurs Marsolais, c'est sûr qu'il y en a d'autres.»
Voyez l’analyse complète dans la vidéo ci-dessus