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L'article provient de Le Journal de Québec
Culture

Festival d’été de Québec: les commerçants jubilent

La foule et la température sont au rendez-vous après 5 jours de festivités

Les terrasses sont remplies depuis le début du Festival.
Les terrasses sont remplies depuis le début du Festival. Photo Agence QMI, René Leclerc
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Photo portrait de Louis Deschênes

Louis Deschênes

2022-07-11T02:43:15Z
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Du beau temps, des terrasses bondées, des spectateurs à la tonne et des artistes en amour avec la Ville de Québec, le Festival d’été de Québec (FEQ) connaît un départ fracassant pour son retour après deux années d’absence.

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« Bilan exceptionnel, la température, les gens et le fait que les scènes soient toutes au centre-ville [...] C’est fou. On est très content », se réjouit Émile Lebel, gestionnaire de l’Ozone Grande Allée.   

  • Écoutez l’entrevue d’Alexandre Moranville avec Pierre-Paul Biron, journaliste au journal de Montréal sur QUB radio :

Jean-Frédéric Laberge, qui est pourtant un habitué des grands événements comme copropriétaire du Dagobert depuis de nombreuses années, est impressionné par le départ monstre du FEQ.

« Après les shows, il y a 50-60 000 personnes dans la rue, c’est le fun, c’est excessivement bon. On a refusé 2500 personnes hier [samedi]. »

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De l’autre côté de la rue, le copropriétaire du restaurant Faite à l’os, Emmanuel Côté, admet que l’achalandage des cinq premiers jours est au-delà de ses attentes.

« Le monde est là, la météo est là, il y a une belle programmation, c’est vraiment top pour l’instant », dresse-t-il comme bilan tout en s’interrogeant sur les prévisions météorologiques des prochains jours. 

Les festivaliers profitent des rues piétonnières.
Les festivaliers profitent des rues piétonnières. Photo Agence QMI, René Leclerc

Saint-Jean achalandée

Même si le Festival d’été de Québec ne présente pas de spectacle pour une rare fois depuis 1988 à la place d’Youville, la rue Saint-Jean piétonnière est pleine à craquer depuis mercredi dernier.

Avant les spectacles, les festivaliers sont très nombreux et après, les pubs et restaurants-bars se remplissent jusqu’à la fermeture. 

Olivier Ménard, propriétaire du Cohen, un bar qu’il qualifie de clandestin sur Saint-Jean.
Olivier Ménard, propriétaire du Cohen, un bar qu’il qualifie de clandestin sur Saint-Jean. Photo Louis Deschenes

Olivier Ménard, partenaire au restaurant Shaker et propriétaire du bar de style clandestin Le Cohen admet que cette année les commerçants se questionnaient à savoir si l’achalandage déjà très élevé de la célèbre rue Saint-Jean allait être au rendez-vous pendant le festival. 

« On ne savait pas si ça allait descendre en bas, mais il y a beaucoup de monde. Samedi, après le show, c’était plein. On a un bar privé en haut [Le Cohen] et le Shaker en bas. On ne pouvait plus rentrer personne. » 

Problème de son

Malgré un départ canon, quelques points négatifs sont ressortis. Plusieurs lecteurs nous ont mentionné que la qualité du son laissait à désirer depuis le début du Festival, du côté des estrades.

Le problème aurait été surtout remarqué lors du concert de Luke Combs, vendredi soir. 

Questionné à ce sujet samedi, le chef programmateur du FEQ, Louis Bellavance, a affirmé ne pas en avoir entendu parler, mais a laissé entendre qu’avec les changements apportés sur le site des Plaines, notamment la nouvelle scène, des ajustements pouvaient être nécessaires.

« Ça se peut qu’il y ait un trou sonore dans ce coin-là. Je vais faire une enquête. »

Autre ombre au tableau, des artistes qui se produisent sur les plaines d’Abraham ont critiqué le manque de participation et l’arrivée tardive des festivaliers de la zone avant-scène Or.

Une situation qui en irrite plusieurs depuis de nombreuses années.

– Avec la participation de Cédric Bélanger

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