Festival d’été 2025 | Bilan: «On s’est fait dire qu’on a le meilleur festival au monde» - Louis Bellavance

Le Festival d’été de Québec est le meilleur au monde? Vraiment? C’est ce que des acteurs majeurs de l’industrie du spectacle qui ont assisté à des concerts au FEQ, au cours des 11 derniers jours, auraient affirmé durant leur séjour à Québec.

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Pas peu fier, le programmateur du FEQ, Louis Bellavance, a relayé leurs propos lors de la conférence de presse bilan de l’événement, dimanche, après 11 jours à vibrer au rythme des Benson Boone, Shania Twain, Slayer, Bigflo & Oli et les autres têtes d’affiche qui ont fait courir les foules.

Selon M. Bellavance, le patron de la plus grosse agence au monde était sur place. «William Morris, CAA, AGI, Wasserman: il n’y a pas une agence majeure qui n’a pas envoyé des gens ici.»

Verdict? «On a conquis l’industrie du spectacle. Nous nous sommes fait dire des dizaines et des dizaines de fois que nous avions le meilleur festival au monde.»

Le FEQ serait donc au même niveau que des événements prestigieux comme Coachella, Glastonbury ou Rock in Rio.

Un atout pour Coldplay

Les bonzes de l’industrie auraient été charmés par l’expérience globale du FEQ. «Tout est à distance de marche, le nightlife de la Grande Allée, la qualité de notre offre de traiteur, la qualité du son, de la production, les écrans, le visuel, le volume du son, le professionnalisme de nos équipes», détaille Louis Bellavance.

Ce dernier n’est pas naïf. Tout cela ne convaincra pas Coldplay d’accepter «deux millions de dollars de moins» pour venir à Québec, mais quand une offre sera de nouveau déposée au groupe britannique, «il y aura du monde de l’autre bord de la table qui aimerait que ça marche.»

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Coldplay aurait d’ailleurs été de la programmation 2025 s’il avait accepté d’utiliser la scène du FEQ au lieu de la sienne, a répété Louis Bellavance.

RTC: dégâts limités

Le FEQ estime par ailleurs avoir limité les dégâts dans le contexte de la grève du Réseau de transport de la capitale. Des mesures pour diminuer les impacts ont été mises en place, mais c’est le comportement des festivaliers qui a fait la différence, estime Nicolas Racine.

«Les gens se sont stationnés plus loin, ils sont arrivés plus tôt», se réjouit-il.

M. Racine reconnaît que des indécis ont parfois renoncé à se présenter sur les sites de concerts lorsque la météo était incertaine, mais «nous sommes proches des foules de 2023 et 2024.»

SOCAN: «le FEQ va faire partie de la solution»

Quant à la poursuite intentée par la SOCAN contre le FEQ pour non-paiement de redevances aux artistes canadiens, une histoire qui a fait les manchettes samedi, Nicolas Racine a de nouveau déploré le moment du dépôt de la requête.

«D’autres festivals à travers le Canada qui ont une position similaire à la nôtre ont reçu le même type de poursuites et ça n’a pas fait l’objet d’une couverture médiatique», questionne-t-il.

Cette situation brouillera-t-elle la relation entre le FEQ et les artistes d’ici? «Mon travail, dit Louis Bellavance, c’est d’avoir un dialogue avec eux, comme nous en avons avec la SOCAN, pour leur donner l’information pour qu’ils comprennent, et je suis persuadé que le FEQ va faire partie de la solution.»

«Je pense, conclut-il, que cette situation aura un dénouement heureux.»