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L'article provient de Le Journal de Montréal
Culture

Festival d'été: les Cowboys Fringants étaient prêts à ne jouer que trois chansons

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Photo portrait de Cédric Bélanger

Cédric Bélanger

2023-07-14T19:19:00Z
2023-07-14T19:40:36Z
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Quelques minutes avant leur concert à 19h30, jeudi, les Cowboys Fringants et le Festival d’été ont envisagé que le groupe monte sur scène pour jouer seulement trois chansons.

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Pour que ce scénario imaginé à la sauvette se concrétise, le programmateur du FEQ, Louis Bellavance, a demandé au gérant de Robert Charlebois, qui avait amorcé sa première partie à 18h30, de quitter la scène avant la fin de son spectacle, vers 19h10.

«Il a commencé Lindberg en ne sachant pas que c’était sa dernière. À ce moment-là, on voulait les Cowboys sur la scène encore. Tout le monde pensait qu’ils s’en venaient jouer», dit-il, en relatant le branle-bas qui a eu lieu dans les coulisses, jeudi.

Photo Stevens LeBlanc
Photo Stevens LeBlanc

Il a alors été convenu de raccourcir leur concert à trois chansons, en vain.

«On a constaté que c’était dangereux, que l’évacuation serait plus longue s’ils commençaient le show», a dit Louis Bellavance.

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Le groupe est quand même monté sur scène, mais leur performance improvisée a été coupée par l’annonce enregistrée demandant au public d’évacuer, ce qui a suscité de la grogne.

«Nous avons eu une gestion maladroite là-dessus», reconnaît Louis Bellavance.

Photo d'archives, Stevens LeBlanc
Photo d'archives, Stevens LeBlanc
  •  Écoutez la rencontre Fortin-Montpetit avec Steve E. Fortin, chroniqueur au micro de Marie Montpetit via QUB radio : 

Tout le monde embarque

Selon ce dernier, étirer le FEQ d’une journée n’est pas une opération simple. Il faut s’assurer d’avoir tous les employés et les bénévoles nécessaires pour faire fonctionner le site, et que tous les billets sont valides.

«Une heure après l’annulation, [le directeur des opérations] Patrick Martin me disait qu’il avait le personnel pour faire un spectacle et les infrastructures sur le terrain. Nous avons eu le dernier accord, vendredi matin, du Service de police de la Ville de Québec.»

Tous les artistes ont embarqué à 100 milles à l’heure dans le projet.

«Ils ont tous dit: on va revenir, on va mettre de l’eau dans notre vin. Le gérant des Cowboys a même dit que s’il le faut, il va faire l’éclairage.»

Financièrement, selon Louis Bellavance, «tout cela n’a aucun sens», mais «ce n’est pas important».

Il ne reste plus qu’à prier fort, fort, fort pour que dame Nature collabore enfin.

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