Festival d'été de Québec: 5 cartes cachées

La grosse vedette sur les Plaines ne vous intéresse pas ? Ni le gros nom du parc de la Francophonie ? Le programmateur Arnaud Cordier a cinq suggestions pour vous. Prêts à faire des découvertes ?

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Arooj Aftab

Place de l’Assemblée-nationale, 7 juillet

«Récipiendaire d’un Grammy il y a quelques mois, elle sort de Glastonbury, Coachella, tous les grands festivals. Ce n’est pas dédié aux grandes foules, mais c’est tellement beau que ça pourrait plaire à plein de gens. C’est de la musique sufie, beaucoup de poèmes chantés, jazz, soul. Une sorte de Norah Jones avec une teinte moyen-orientale.»

Robert Finlay

Place de l’Assemblée-nationale, 10 juillet

«C’est un gars de 68 ans qui a eu beaucoup de vies, de mécanicien dans l’armée de l’air américaine à charpentier, et qui a été élevé principalement par la gospel en Louisiane. Il a été découvert ultra tard alors qu’il était musicien de rue dans le fond de l’Arkansas. Dan Auerbach, des Black Keys, est tombé là-dessus et il l’a signé.»

Haiku Hands

Parc de la Francophonie, 12 juillet

«Ce sont trois Australiennes. C’est “Riot grrrl”, mais électro. Elles sont d’une énergie incroyable, les harmonies vocales sont top, tu es obligé de danser, elles viennent te chercher.»

Marilyne Léonard

Parc de la Francophonie, 16 juillet

«C’est un gros coup de cœur. Il y a eu les Pierre Lapointe, les Louis-Jean, les Vallières et tout ce que tu veux, mais ça pousse derrière. C’est de la belle pop estivale avec des paroles qui se tiennent.»

The Soul Motivators

Place de l’Assemblée-nationale, 16 juillet

«Tout est dit dans le nom du groupe. C’est une troupe de Toronto. La chanteuse est incroyable, une sorte de Tina Turner qui rencontre Sharon Jones, avec de super musiciens.»