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L'article provient de Le Journal de Québec
Culture

Festival d'été de Québec: la magie des Plaines

Photo d'archives, Agence QMI
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Photo portrait de Cédric Bélanger

Cédric Bélanger

2022-07-02T04:00:00Z
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Paul McCartney, les Rolling Stones, Céline Dion, Metallica : elles ont accueilli les plus grandes vedettes du monde, et les artistes québécois rêvent d’y jouer une fois dans leur vie. Après deux ans de pause à cause des mesures sanitaires, les plaines d’Abraham, devenues l’une des plus importantes scènes en Amérique grâce à leur capacité de 90 000 spectateurs, sont prêtes à fabriquer de nouveaux souvenirs impérissables. 

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À partir du 6 juillet, au Festival d’été de Québec, les Charlotte Cardin, Luke Combs et Rage Against The Machine se frotteront à ce monstre que Patrice Michaud, qui a dompté la bête en 2018, qualifie «d’excitant et intimidant».

«Si tu as un spectacle à voir dans ta vie, tu veux le voir sur les Plaines», tranche le directeur de la programmation du FEQ, Louis Bellavance.

Doté d’une pente naturelle qui s’étend à perte de vue et situé au cœur de la ville de Québec, le site des plaines d’Abraham est unique et marque l’imaginaire de tous ceux qui ont la chance d’y jouer, même les stars internationales (voir textes plus bas).

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«Ce qu’on offre, c’est la consécration. Pour un Québécois, c’est le plus gros show que tu peux faire et c’est le plus gros qu’un artiste international peut faire au Canada aussi. C’est ce que Bon Jovi, Imagine Dragons ou n’importe qui te dirait. Ce n’est pas du chauvinisme, c’est factuel. Il n’y a pas des foules comme ça ailleurs», affirme M. Bellavance.

De Félix à Sir Paul

Le mythe des Plaines remonte au milieu des années 1970 lorsque Félix Leclerc, Gilles Vigneault et Robert Charlebois réunissent une foule qu’on estime alors à 120 000 personnes, le 13 août 1974, pour le spectacle J’ai vu le loup, le renard, le lion.

Par la suite, des têtes d’affiche, principalement québécoises, y font les belles soirées du Festival d’été, et des spectacles de la Saint-Jean mémorables s’y déroulent.

Tout change quand le FEQ, en perte de vitesse, se tourne vers les grands noms et présente ZZ Top sur les Plaines, en 2005. Trois ans plus tard, Paul McCartney s’amène au 400e. Le succès est fulgurant. Depuis, des dizaines de stars de tous les styles musicaux – métal, rock, pop, country, rap, électro – ont fait les Plaines.

«Chaque année, une dizaine d’artistes qu’on a faits depuis 2012 rappellent pour demander si on les reprend. Les Chainsmokers, un an et demi après, ils voulaient être là», raconte Louis Bellavance.

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Historique

Outre ses dimensions, qu’est-ce qui rend le site des Plaines si spécial? Louis Bellavance parle de la communion entre le public et les artistes. «Nous avons un niveau d’attention qui est dur à aller chercher en 2022.»

Il y a aussi le poids de l’histoire, pointe Patrice Michaud, en évoquant la bataille des Plaines entre les Anglais et les Français en 1759.

«De s’y poser les deux pieds et chanter encore en français devant des gens qui viennent recevoir cette chanson, des siècles plus tard, c’est quand même extraordinaire. Quel beau pied de nez à la guerre ! Pour moi, les Plaines, c’est tout sauf un champ de bataille.»

Grisant

Il reste que pour les artistes québécois (voir textes plus bas), faire les Plaines en se faufilant dans la grille horaire du FEQ entre une star de la pop et les rois du heavy métal, c’est tout un défi.

«Je ne voulais pas le faire, admet Vincent Vallières. Je savais l’envergure et l’impact que ça pouvait avoir dans mon cheminement. L’impact positif et négatif. Si je le faisais, il fallait que ce soit excep-tionnellement bon. Il faut que ce soit un show marquant. C’était comme une responsabilité.»

Pour y arriver, croit Isabelle Boulay, il faut adopter la mentalité d’un boxeur.

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«Le public n’est pas ton adversaire, évidemment, les gens sont plutôt à séduire, mais ça doit être un peu le même genre d’émotions. Pour un combat, tu te prépares des mois à l’avance, tu imagines, tu sais devant qui tu vas te retrouver. Ça donne un immense vertige, mais en même temps, c’est extrêmement grisant.» 

LES VEDETTES 2022 DES PLAINES

Le Festival d’été se tiendra du 6 au 17 juillet 

6
Charlotte Cardin

7
Jack Johnson

8
Luke Combs

9
Maroon 5

10
$uicideboy$

11
Halsey

12
Loud

13
Marshmello

14
Luis Fonsi

15
Alanis Morissette

16
Rage Against The Machine

17
Half Moon Run

Des stars internationales conquises 

Depuis le milieu des années 2000, le Festival d’été de Québec s’est tourné vers les vedettes internationales pour remplir les immenses plaines d’Abraham. Le succès a été au rendez-vous. Les festivaliers ont répondu présents par dizaines de milliers chaque soir et les artistes sont tombés sous le charme de cet amphithéâtre naturel au cœur de la ville. Voici ce que les stars qui ont joué sur les Plaines ont déclaré. 

Photo d'archives, AFP
Photo d'archives, AFP

«Il y avait des files de gens partout. Ça faisait des années que je n’avais pas vu quelque chose comme ça.»

– Paul McCartney, en entrevue au Journal, à propos de son concert sur les Plaines à l’occasion du 400e de la Ville de Québec, le 20 juillet 2008.

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Photo d'archives, Agence QMI
Photo d'archives, Agence QMI

«Depuis que je joue au Canada, jamais je n’avais vu une foule de cette taille aussi enthousiaste. S’il y a un concert qui n’aurait pu être meilleur, c’est celui-là.»

– Bryan Adams, en entrevue au Journal, à propos de son concert sur les Plaines le 13 juillet 2014. 


Photo d'archives, Agence QMI
Photo d'archives, Agence QMI

«C’est la plus grosse foule devant laquelle on a joué. Merci Québec, on se sent bien ici.»

– Wesley Schultz, durant le concert du groupe The Lumineers, le 8 juillet 2016. 


Photo d'archives, Agence QMI
Photo d'archives, Agence QMI

«C’était fabuleux, absolument fabuleux. Je vous aime. On se reverra.»

– Lionel Richie, durant son concert sur les Plaines, le 7 juillet 2012.


 

Photo d'archives, Agence QMI
Photo d'archives, Agence QMI

«Ça fait 50 ans que je fais ce foutu job et c’est la première fois que je viens ici.»

– Billy Joel, durant son concert du 11 juillet 2014.


 

Photo d'archives, AFP
Photo d'archives, AFP

«Québec, tu es le plus bel endroit qu’on a visité durant cette tournée.»

– Bruno Mars, durant son concert sur les Plaines, le 8 juillet 2013.


 

Photo d'archives, Agence QMI
Photo d'archives, Agence QMI

«... Et merci au public du Festival d’été de Québec – tous les 102 000 – quelle belle façon de terminer notre tournée. On se revoit bientôt.»

– Mick Jagger, sur Twitter, après le concert des Rolling Stones sur les Plaines, le 15 juillet 2015.


 

Photo d'archives, Agence QMI
Photo d'archives, Agence QMI

«C’est probablement le plus beau concert de ma vie et je ne dis pas ça parce que je parle à une journaliste québécoise. Je le dis aussi aux Italiens, à tous les autres. Qui a déjà vécu un jour les plaines d’Abraham, jusqu’au bout, avec de la pluie pendant deux heures et des gens qui chantent? Quel souvenir!»

– Patrick Bruel, en entrevue au Journal, à propos de son concert sur les Plaines, le 14 juillet 2015. 

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Photo d'archives, Stevens Leblanc
Photo d'archives, Stevens Leblanc

«Je donnais une entrevue l’autre jour et on m’a demandé de nommer les concerts favoris de toute ma carrière. Le Festival d’été de Québec arrivait numéro 1.»

– Keith Urban, en entrevue au Journal, à propos de son concert sur les Plaines, le 10 juillet 2015. 


Photo d'archives, Didier Debusschère
Photo d'archives, Didier Debusschère

«Le spectacle a déclenché plusieurs choses. C’était un concert gigantesque. C’était notre premier concert en Amérique du Nord en neuf ans. Évidemment, la foule a été incroyable. Ce fut le début d’une nouvelle ère pour nous en Amérique.»

– Richard Z. Kruspe, à propos du spectacle de Rammstein sur les Plaines, le 18 juillet 2010.


Photo d'archives, Didier Debusschère
Photo d'archives, Didier Debusschère

«On n’oubliera jamais ce merveilleux concert estival.»

– Lorde, durant son concert sur les Plaines, le 13 juillet 2018.


 

Photo d'archives, WENN.com
Photo d'archives, WENN.com

«C’est le plus beau show qu’on a fait.»

– Lady Gaga, durant son concert sur les Plaines, le 4 juillet 2014. 


Photo d'archives, Stevens LeBlanc
Photo d'archives, Stevens LeBlanc

«Ce fut l’un de nos meilleurs shows. Nous avons une photo de nous sur la scène avec la foule derrière qui remonte jusqu’au sommet de la colline. On l’utilise depuis comme photo promotionnelle pour notre fan-club.»

– Lars Ulrich, en entrevue au Journal, à propos du concert de Metallica sur les Plaines, le 16 juillet 2011. 


Photo d'archives, Renaud Philippe
Photo d'archives, Renaud Philippe

«Je pouvais voir les éclairs derrière la foule. Vous vous souvenez à quel point la foule était déchaînée? Avant qu’on arrive, ils scandaient “Foo Fighters”. 70 000 personnes ou peu importe combien. Je me disais : maudit, ça va être un bon show. Et Pat a dit : “Tant que l’orage ne frappe pas”.»

– Dave Grohl, dans un documentaire, à propos du concert des Foo Fighters sur les Plaines écourté par la pluie, le 11 juillet 2015. 

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Les cartes blanches à la rescousse des artistes québécois 

Envahies par les vedettes internationales, les plaines d’Abraham n’étaient plus aussi hospitalières qu’auparavant pour les artistes québécois, au début de la décennie 2010. Le concept des cartes blanches est venu à leur rescousse. 

Les temps étaient durs pour nos artistes il y a dix ans. Pendant que les Metallica, Rammstein et Kiss attiraient des foules de plusieurs dizaines de milliers de personnes, les Québécois qui osaient relever le défi des Plaines et les spectacles de variétés mettant en vedette des artistes de la francophonie se contentaient de miettes.

Photo d'archives Stevens Leblanc
Photo d'archives Stevens Leblanc

Louis Bellavance, qui a été nommé directeur de la programmation en 2012, relativise.

«Ça n’a jamais été une catastrophe, mais nous avons eu des artistes québécois qui ont joué devant des foules d’une quinzaine de milliers de personnes. C’est loin d’être décevant. Pour un artiste d’ici, c’est peut-être la plus grosse foule de sa carrière, sauf que sur les Plaines, ça a l’air vide, tout le monde se dit que c’est triste, les médias trouvent que c’est un flop, les organisateurs aussi, et l’artiste a une mauvaise expérience.»

Un coup de barre était nécessaire.

Cette année-là, Vincent Vallières connaît le succès de sa vie grâce à sa ballade On va s’aimer encore. L’occasion est belle de lui offrir les Plaines, mais «ce n’est pas vrai que je vais lui demander d’aller se planter devant 15 000 personnes», se dit Louis Bellavance, qui décide de hausser le budget du spectacle.

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«Si, soumet-il, sans que le budget soit astronomique, on mettait le paquet sur un gars comme Vincent une fois dans sa vie.»

Le FEQ tente l’expérience et Vincent Vallières invite Marie-Pierre Arthur, Louis-Jean Cormier, Richard Séguin, Olivier Langevin et Yann Perreau à le rejoindre sur scène.

Malgré la pluie, le résultat a été à la hauteur des attentes.

«Le show s’est terminé en déluge, mais on avait vu beaucoup de monde se pointer sur le terrain. Il y avait de l’intérêt des médias et du public autour de ce show. Il y avait un buzz. C’est ce qu’on voulait.»

La formule carte blanche était née. 

LES CARTES BLANCHES DU FEQ 

2012
Vincent Vallières

2013
Les Trois Accords

2014
Louis-Jean Cormier

2015
Patrick Watson

2016
Cœur de pirate et Fred Pellerin

2017
Isabelle Boulay et Les Cowboys fringants

2018
Patrice Michaud

2019
Éric Lapointe

2020
Pas de festival

2021
Pas de spectacles sur les Plaines

2022
Charlotte Cardin, Loud et Half Moon Run 

«Votre garçon joue sur les Plaines» – Patrice Michaud

Photo d'archives, Agence QMI
Photo d'archives, Agence QMI

De toutes les occasions que Patrice Michaud a offertes au public de faire connaître sa satisfaction durant son concert sur les plaines d’Abraham, en 2018, peu ont provoqué plus grande clameur que lorsque l’artiste gaspésien a interpellé ses parents.

«Hey p’pa, m’man, votre garçon joue sur les Plaines», s’est fièrement exclamé Patrice Michaud en regardant vers la zone VIP, où se trouvaient lesdits parents.

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Quatre ans plus tard, il a encore frais en mémoire la réaction du public à ces quelques mots.

«Les gens ont hurlé. J’avais fucking l’impression d’être Bruce Dickinson», image, en entrevue au Journal, ce grand admirateur d’Iron Maiden.

«C’est la première fois que j’ai entendu le rugissement de 40 000 personnes qui répondaient à ce que je venais de dire. Tu peux entendre ce bruit en étant dans la foule et déjà, c’est impressionnant, mais quand c’est toi qui le suscites... Est-ce que je vais revivre ça un jour? Pas sûr.»

C’était planifié

Ce qu’on ignore, c’est que ce moment n’était pas improvisé. Patrice Michaud, qui a vu des dizaines de spectacles sur les plaines d’Abraham du temps qu’il résidait à Québec, y a pensé durant les heures qui ont précédé son concert.

«Je ne savais pas trop comment expliquer aux gens de Québec que moi, j’ai davantage passé de temps à leur place [dans la foule] qu’icitte [sur scène]. Ils venaient voir le kid de chez eux, mais je ne trouvais pas la formule. Et si je ne la trouvais pas, je ne l’aurais pas fait. À un moment donné, j’ai allumé. En m’adressant à papa et maman, y’a pas un papa, maman ou enfant de parent qui n’a pas compris ce que ça représente.»

Encore une fois, Patrice Michaud avait su trouver les bons mots. 

«Je me sentais petite, mais il fallait que je sois grande» – Isabelle Boulay 

Photo d'archives, Agence QMI
Photo d'archives, Agence QMI

Isabelle Boulay a su très rapidement, au début de son concert lors de la soirée d’ouverture du Festival d’été 2017, qu’elle relèverait avec succès le défi de chanter sur les plaines d’Abraham.

Elle venait de commencer à chanter La lune lorsque tous les doutes se sont effacés.

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«On le sait au quart de la première chanson. La connexion avec le public s’est faite rapidement. Au fond de moi, je sentais que ça allait bien se passer, que j’avais pris les gens de la bonne façon», raconte l’artiste gaspésienne, qui célébrait au passage son 45e anniversaire de naissance et ses 25 ans de carrière, ce soir-là.

Malgré sa vaste expérience et le fait qu’elle connaissait déjà le site pour avoir déjà participé à des spectacles de la fête nationale et quelques événements spéciaux, Isabelle Boulay avoue qu’un mélange de crainte et d’effervescence l’habitait durant les dernières heures avant le début de sa carte blanche.

«C’est un peu comme quand on fait des salles importantes telles que l’Olympia de Paris. La marche est plus haute à monter que d’habitude parce que le lieu a été foulé par des gens que tu as admirés auparavant. Sur les Plaines, je me sentais petite, mais en même temps, je me disais qu’il fallait que je sois grande.»

Des regards

Isabelle Boulay garde de vifs souvenirs de cette soirée hors du commun.

«Ce sont des regards qui restent imprégnés en moi. Quand tes yeux se plantent dans les yeux des gens. Je me souviens de la réaction du public, de sa rumeur. C’est un souvenir impérissable», dit celle qui, comme bien d’autres, a été marquée par les petites lumières rouges scintillantes des macarons que portaient les festivaliers.

«Mon Dieu que je me trouvais chanceuse. Je ne pensais pas qu’il allait y avoir autant de monde. Ça m’a impressionnée.» 

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«C’était magique» – Vincent Vallières 

Photo d'archives, Didier Debusschère
Photo d'archives, Didier Debusschère

Qu’ont en commun les Foo Fighters, Imagine Dragons et Vincent Vallières?

Ce sont les trois têtes d’affiche du Festival d’été qui, au cours des dix dernières années, ont été forcées de mettre un terme à un concert sur les plaines d’Abraham en raison d’un violent orage. Or, contrairement aux deux formations américaines, Vincent Vallières n’est pas retourné sagement à son hôtel, le soir du 15 juillet 2012, quand les éléments se sont déchaînés.

Il a plutôt décidé d’aller terminer son spectacle au sec, à la Ninkasi, un bar rue Saint-Jean qui contient pas mal moins de monde que les Plaines.

«La pluie a contribué à rendre cette soirée encore plus inoubliable. Autant j’étais triste de la tournure des événements, autant le fait d’aller finir ça à la Ninkasi sur une petite scène avec toute la même gang (Louis-Jean Cormier, Marie-Pierre Arthur, Olivier Langevin et Yann Perreau, entre autres), ça montrait la solidarité du band et des musiciens. C’était magique.» 

«Tu nous niaises?»

Photo d'archives, Cédric Bélanger
Photo d'archives, Cédric Bélanger

Max Lemire était au boulot, dans un atelier de réparation de téléphones cellulaires, quand il a reçu l’appel. C’était le tourneur de son groupe, Dance Laury Dance, qui l’informait qu’ils allaient faire la première partie de Metallica sur les plaines d’Abraham, en juillet 2011.

«Ta gueule, c’est sûr que tu nous niaises», lui a-t-il répondu.

Il ne niaisait pas.

Le jour du spectacle, c’était la folie en ville. On attendait une foule énorme. Il en est venu encore plus que ce qui était anticipé. Ça débordait de partout. «Nous sommes arrivés tôt parce qu’on s’était dit qu’il fallait profiter de toute la journée, des coulisses. C’était peut-être la seule fois que ça allait se produire», relate Max Lemire.

Une fois sur scène, il se rappelle la vue qui s’offrait aux membres de Dance Laury Dance. 

«Il y avait du monde à perte de vue. Nous sommes des gars de Québec, on a vu le Festival d’été grossir, les spectacles de la Saint-Jean quand c’était un vrai party. On le sait, c’est quoi les Plaines. De voir ça déborder à l’infini, les clôtures qui tombaient, l’ampleur, c’est ce qui m’avait le plus frappé.»

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