Publicité
L'article provient de TVA Nouvelles
Justice et faits divers

Femme attachée à un arbre: l’accusé demande de réviser sa détention

PHOTO COURTOISIE Service de police de la Ville de Sherbrooke (SPVS)
Partager

Jean-François Desbiens | TVA Nouvelles

2024-01-03T22:19:27Z
Partager

L’homme qui aurait attaché une femme à un arbre a présenté mercredi une requête du type Myers, soit une demande de révision de sa détention, devant le palais de justice de Sherbrooke, ce qui lui permettrait de recouvrer sa liberté en attendant son procès.

• À lire aussi: Femme retrouvée attachée à un arbre: 6 nouvelles accusations portées contre le suspect

• À lire aussi: L’identité de l’homme qui aurait attaché sa conjointe à un arbre dévoilée

• À lire aussi: Une femme retrouvée attachée à un arbre à Sherbrooke

En août dernier, la juge Danielle Côté avait une première fois refusé d’accorder une libération sous conditions à Luc St-Pierre.

Le Cowansvillois de 52 ans est détenu depuis son arrestation en juillet dernier.

Luc St-Pierre aurait attaché une femme à un arbre pour ensuite commettre des voies de fait sur elle dans un boisé de la rue Achille Barrière, à Sherbrooke.

Une agente de probation qui a procédé à une évaluation de son niveau de dangerosité a expliqué mercredi les conclusions de son rapport indiquant qu'il représente un risque réel pour la présumée victime et les autres femmes.

Une ordonnance de non-publication empêche d'en dévoiler davantage sur les faits mis en preuve.

Luc St-Pierre possède des antécédents de violence.

Devant le juge Conrad Chapdelaine, l'accusé s'est engagé à respecter plusieurs conditions comme celles d'aller vivre chez sa sœur et un ami pasteur par la suite, de ne pas se trouver dans la région habitée par la plaignante et même de porter un bracelet antirapprochement au besoin.

Rappelons que le quinquagénaire fait face à une kyrielle d'accusations dont voies de fait armé, voies de fait avec des lésions, harcèlement, séquestration, menaces de mort et aussi d'avoir partagé à une tierce personne des images intimes de la plaignante.

Son procès de trois jours doit se tenir le 19 février prochain.

Le juge Conrad Chapdelaine rendra sa décision à savoir s'il le remettra entre-temps en liberté jeudi après-midi.

Publicité
Publicité