Les méthodes d’obtention du passeport canadien sont à revoir, croit un avocat spécialisé en droit de l’immigration. 

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Pour Me Maxime Lapointe, la solution est simple : il faut cesser d’accepter les demandes de renouvellement de passeport. À la place, il croit qu’il faudrait plutôt qu’une période de validité excédentaire soit reconnue à l’international. 

 Ainsi, les passeports canadiens expirés seraient encore considérés comme valides par des pays alliés. 

«Si le passeport n’est pas brisé, ça fonctionne encore. On va le scanner, ça va marcher», souligne Me Lapointe. 

Il croit que la meilleure manière d’arriver à prendre le dessus sur la crise est de ralentir le système. Ainsi, en éliminant pour l’instant les demandes de renouvellement, le gouvernement sera en mesure de répondre à la demande. 

Un recours collectif?

Me Lapointe souligne d’ailleurs que le Canada est contrevenu à un droit fondamental des Canadiens en n’étant pas en mesure de répondre à toutes les demandes de passeports. 

«La Charte des droits et libertés reconnait la liberté dans le pays, mais aussi le droit d’y entrer et d’y sortir», explique-t-il. 

Ainsi, il se demande s’il n’y aura pas un recours collectif contre le gouvernement puisque l’article 6 de la Charte a été bafoué pour plusieurs personnes. 

Il ne croit pas toutefois qu’il s’agisse de la meilleure avenue puisque la réparation demandée pourrait être irréaliste.