La cheffe de l'opposition officielle, Dominique Anglade a admis lundi que les choses étaient allées trop loin dans l’affaire de la députée Marie-Claude Nichols, expulsée la semaine dernière du Parti libéral du Québec (PLQ), et souhaite qu’elle revienne.

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«Je l’assume et comme je le dis, je pense que c’est allé trop loin. Ce qu’on souhaite, et on a eu de bonnes discussions au sein de notre caucus, c’est que tout le monde participe, que tout le monde prenne des dossiers», a déclaré Mme Anglade en entrevue à TVA Nouvelles.

«[Marie-Claude Nichols], c’est une parlementaire d’expériences et on veut l’avoir à nos côtés», a ajouté la cheffe du PLQ.

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Vivement critiquée pour avoir chassé la députée, Mme Anglade tente de se rattraper. 

Dans un communiqué publié en début d’après-midi lundi, elle a fait savoir que «de mon côté, il est très clair que la porte du caucus demeure ouverte à la députée de Vaudreuil et que celle-ci demeurera la bienvenue si elle souhaite défendre les intérêts des Québécois.es au sein de l'opposition officielle».

Pas d'excuses

La cheffe libérale a toutefois refusé de s’excuser à Mme Nichols, malgré les nombreuses opportunités laissées par l’animateur Paul Larocque, lors d’une entrevue à l’émission «La Joute» lundi après-midi. 

«Je tends la main pour qu’on puisse trouver une solution, c’est ça que je fais», s’est-elle contentée de répondre. 

Évitant de parler d’une «erreur», Mme Anglade a plutôt répété qu’il s’agissait d’une «décision précipitée».  

«Je réalise que c’était un geste précipité et je souhaite que Marie-Claude réintègre le caucus», a-t-elle réitéré.

Rappelons que la députée de Vaudreuil a été expulsée du caucus du PLQ la semaine dernière, Mme Nichols souhaitait occuper le poste de troisième vice-présidente de l’Assemblée nationale, mais le poste a été offert à son collègue de Viau, Frantz Benjamin.

La députée aurait ensuite refusé les autres responsabilités que voulait lui confier Mme Anglade et a été exclue du cabinet fantôme et du caucus.