Megan Robert est une musulmane qui aspire à devenir enseignante depuis son plus jeune âge, mais elle doit faire une croix sur son rêve au Québec à cause de la loi 21.

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La musulmane de 17 ans s'est convertie à l'islam à l'âge de 15 ans. Porter son hijab l’empêche désormais de pratiquer le métier auquel elle aspire depuis toujours. «Quand je me suis convertie et que j’ai commencé à porter le voile, c’est comme si mes rêves étaient détruits», lance Megan Robert.

Celle-ci a donc décidé d'aller étudier en Ontario, plus précisément à Toronto, pour pratiquer sa profession de rêve tout en respectant sa foi. Elle considère la métropole comme une ville jouissant de beaucoup plus de diversité culturelle que sa petite ville natale de Windsor au Québec.

Intimidation 

À l’époque, Megan Robert est partie étudier à Toronto pour fuir l'intimidation qu'elle vivait à son école secondaire, l’école secondaire du Tournesol de Windsor.

«J’étais la première musulmane qui venait à cette école. Des personnes me traitaient de terroriste. Parfois, je marchais pour aller à l’école et je recevais des insultes et il y a même des professeurs qui m’ont dit qu’ils avaient peur que j’amène des personnes musulmanes et qu’ils viennent bombarder l’école», témoigne l’adolescente.

La musulmane implore le gouvernement et les Québécois de la laisser exercer son futur métier dans sa province natale. Sa décision de quitter le Québec, elle l'a prise à contrecœur. Elle est Québécoise, elle aime le français et la Belle Province.

La jeune femme termine présentement ses études secondaires au centre de formation professionnelle de Windsor. Bientôt, elle quittera de nouveau vers l'Ontario pour étudier l'enseignement et réaliser un jour son rêve en suivant sa foi.