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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Enseignante voilée en Outaouais: Legault se porte à la défense de la loi 21

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Félix Lacerte-Gauthier | Agence QMI

2021-12-13T20:24:54Z
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Le retrait d’une enseignante de sa classe en raison de son hijab à Chelsea, la semaine dernière, continuer à susciter des remous lundi, tandis que les premiers ministres du Québec et du Canada ont eu de vifs échanges par l’intermédiaire des médias.

«Le Québec est une nation et on doit respecter les choix qui sont faits de façons démocratiques par la nation québécoise», a tonné François Legault lundi, qui estime que sa loi est «raisonnable».

Le premier ministre a rappelé que la loi 21 a obtenu l’appui d’une majorité de Québécois, et que des réglementations semblables existent dans d’autres pays, notamment en Europe.

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M. Legault réagissait ainsi aux propos de son homologue au fédéral, Justin Trudeau, qui s’est dit fortement en désaccord avec la loi sur la laïcité au cours de la matinée. «Je ne trouve pas que dans une société libre et ouverte, quelqu’un devrait perdre sa job à cause de sa religion», avait-il notamment mentionné.

Pour rappel, le 9 décembre, l’enseignante Fatemeh Anvari a été retirée de sa classe de troisième année d’une école primaire et mutée à un poste administratif, car le port de son hijab en classe contrevenait à la loi. Vendredi, M. Legault a affirmé qu’elle n’aurait jamais dû être embauchée alors que la loi sur la laïcité était déjà en vigueur.

«Les gens peuvent enseigner s’ils retirent leur signe religieux pendant qu’ils enseignent. Quand ils sont dans la rue, chez eux, ils peuvent porter un signe religieux», a réitéré M. Legault lundi, ajoutant qu’il doit y avoir une «laïcité et une apparence de neutralité».

«Est-ce qu’on permettrait à un enseignant d’enseigner avec un tee-shirt marqué “je suis pour le parti libéral”?», a-t-il également demandé.

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