Publicité
L'article provient de Le Journal de Montréal
Famille

Être famille d’accueil pour un animal

Photo Adobe Stock FurryFritz - s
Partager
Photo portrait de Annie Ross

Annie Ross

2024-10-05T12:15:00Z
Partager

Recevoir un animal chez soi temporairement et l’aider à s’épanouir sans débourser le sou et sans responsabilité à long terme... Grosso modo, c’est ça, être famille d’accueil. Je vous raconte ici mon expérience personnelle à ce sujet.

Il y a déjà plusieurs mois, j’ai dû me résigner à faire euthanasier Gandalf, mon gentil chat gris. Ce fut une peine immense pour moi. Il était sans aucun doute le «chat de ma vie» et il faut le dire (avec un clin d’œil): je suis une femme à chats sans enfant. Bref, j’étais incapable de m’impliquer avec un félin pour du long terme malgré tous les chats qui me font de l’œil sur Facebook et bien que je passe le plus clair de mon temps à travailler de la maison, une maison sans ti-mine avec un chum souvent absent.

C’est grâce aux réseaux sociaux que l’idée de devenir famille d’accueil pour un chat a germé dans ma tête. Pourquoi pas? Cela mettrait un peu de piquant dans ma vie actuellement plutôt casanière. Et puis, disons-le, avoir le plaisir d’aider temporairement (pendant quelques semaines ou quelques mois) un chat dans le besoin sans avoir à débourser de frais (nourriture, litière, frais vétérinaires, etc.) peut aussi être un atout pour certains. Pour d’autres, le simple fait d’être de bons samaritains sera sans doute suffisant. Bref, j’en ai parlé au chum qui a accepté en me disant que j’allais sans doute finir par adopter le petit protégé en question. On verra bien!

Publicité

Critères à respecter

Devenir famille d’accueil, c’est un contrat que l’on signe avec un refuge, une SPA ou un autre organisme de sauvetage pour héberger un animal chez soi, de façon temporaire, avant qu’il ne soit placé en adoption.

Les refuges ont besoin de familles d’accueil surtout pour des chats, mais aussi pour des animaux exotiques (lapins, oiseaux, etc.) et, moins souvent, pour des chiens.

Les raisons sont diverses: le refuge déborde, l’animal est terrorisé dans ce milieu, il est trop jeune et pas encore sevré ou il est malade et il a besoin de soins particuliers, etc.

Il est évident qu’un environnement familial et aimant est de loin la meilleure chose pour les animaux. Ils sont moins stressés qu’en refuge et dévoilent leur personnalité plus aisément, s’alimentent mieux et guérissent plus vite.

Évidemment, il y a des critères à respecter pour être famille d’accueil. Ils peuvent varier d’un endroit à l’autre, mais généralement, on devra s’assurer d’être à la maison souvent ; de posséder une voiture (pour les visites de suivi); d’être en mesure de prodiguer de petits soins aux animaux; d’avoir une pièce fermée dans la maison où l’animal pourra être tranquille à son arrivée, etc.

Il faudra aussi respecter certaines consignes: donner des nouvelles de l’animal au refuge, ne pas l’afficher sur les réseaux sociaux ni en faire la promotion, se déplacer s’il y a des suivis médicaux à faire, etc. On peut accepter ou refuser un animal qui nous est proposé, mais on ne le choisit pas. Et, j’ajouterais déjà : ne pas s’attacher trop vite! Quoique si cela arrivait, il y ait moyen d’adopter officiellement le protégé en question.

Annie Ross
Annie Ross

En trois semaines

Voici bientôt trois semaines que Mme X est arrivée chez nous. Elle avait été abandonnée devant le refuge. Elle avait besoin d’un endroit paisible, car la vie au refuge la terrorisait et elle ne mangeait pas. Mme X se dégêne de plus en plus et réclame avec vigueur et style ses croquettes et son mou le matin.

Hier, elle a commencé à faire des jeux de courses effrénées dans la maison et ça m’a fait chaud au cœur. Rien de mieux qu’un chat pour mettre un peu de bonheur dans une maison et un sourire à vos lèvres!

La suite? Je vous tiendrai au courant sous peu. Vous saurez éventuellement si mon chum aura eu raison ou non.

Publicité
Publicité