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L'article provient de TVA Nouvelles
Culture

Entrevue: Lucas Bravo, d’«Emily in Paris», tourne en ce moment à Montréal

Photo MARTIN ALARIE
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Photo portrait de Guillaume Picard

Guillaume Picard

2025-07-02T19:30:00Z
2025-07-03T02:04:14Z
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Vous avez peut-être croisé sans le savoir la vedette d’Emily in Paris Lucas Bravo au Cirque du Soleil, aux Francos ou même au Piknik Electronik. C’est que l’acteur français, qui tourne en ce moment à Montréal, arbore une barbe qui le différencie du côté BCBG du chef Gabriel de la série de Netflix en ayant fait une vedette mondiale.

Il profite des charmes de la métropole, pour un mois encore, avant de regagner l’Hexagone pour donner la réplique à Lily Collins dans la cinquième saison d’Emily in Paris.

«Quand j’ai le temps de m’extirper, je vais visiter la ville avec ma compagne. On se fait de petites excursions. C’est la saison où la ville est complètement effervescente», a-t-il dit à l’Agence QMI, mercredi, sur le plateau du film Melody for a Bear, qui est installé ces jours-ci à l’Institut universitaire en santé mentale Douglas, dans l’arrondissement de Verdun.

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«Les gens ont le temps de parler ici. [...] Si je demande une direction, ça peut se transformer en conversation de 10 minutes sur la pluie et le beau temps, et ça j’aime bien parce que c’est un sentiment de village un peu, alors que c’est une grande ville quand même.»

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Sa copine, c’est l’actrice américaine Shailene Woodley (Divergent, Big Little Lies), qui, comme lui et par un «heureux hasard», tourne en ce moment à Montréal.

«C’est la vie qui vous donne un petit coup de boost pour vous dire que tout va bien et que les choses sont censées être ce qu’elles sont.»

Les deux ont en commun d’être engagés pour l’environnement. Dans le cas de Lucas, il s’oppose aux forages sous-marins visant à extirper des matériaux servant aux batteries de nos bagnoles électriques. Il est allé devant l’ONU pour sensibiliser les décideurs de ce monde à l’idée qu’il vaudrait mieux utiliser les minéraux que nous avons extraits plutôt que d’en chercher constamment de nouveaux.

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«Le combat de mon personnage n’est pas le même, mais je lui infuse un peu cette rage qui m’habite quand je me bats.»

Dans Melody for a Bear, film de Gilles de Maistre qui sera lancé en 2027, il joue Mickael, un activiste luttant pour la protection de la faune et de la flore. Un jour, une adolescente prénommée Melody (Eva Cinq Mars) lui apprend qu’elle est sa fille. Elle-même ignorait tout de cet homme jusqu’au décès de sa mère. Mickael, qui vit reclus dans le bois, est fiancé à une femme de la Première Nation Kitasoo. Un ourson orphelin, surnommé Heaven, s’inscrit dans la rencontre du père et de l’adolescente, qui se construit tranquillement.

«Je suis arrivé à la mi-mai parce que j’avais deux semaines de ce qu’on appelle l’imprégnation, c’est-à-dire passer du temps avec les oursons pour qu’on s’apprivoise mutuellement. C’est le petit prince et le renard, quoi.»

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Continuer à apprendre
Lucas Bravo sur le plateau de la série qui l’a rendu mondialement connu, «Emily in Paris», en août 2023.
Lucas Bravo sur le plateau de la série qui l’a rendu mondialement connu, «Emily in Paris», en août 2023. MEGA/WENN

L’acteur a choisi ce projet parce qu’il lui permettait d’explorer un terrain inconnu.

«Je le prends vraiment comme un apprentissage parce que c’est l’ours qui décide.»

Il a aussi dû apprendre le violon pour les besoins du scénario, signé Prune de Maistre, la conjointe du réalisateur. Parmi les autres défis, Lucas a dû composer avec les moustiques, un mois durant, dans un bois de Belœil. La pluie et un aéroport voisin ont par ailleurs compliqué la tâche de tout le monde.

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«Tout a explosé il y a cinq ans, donc je pense que j’ai encore beaucoup à apprendre.»

Cette explosion, bien sûr, c’est Emily in Paris qui l’a provoquée, faisant de lui une célébrité dans le monde entier après des années à surtout défendre de «petits rôles».

Pas un sex-symbol

Il refuse poliment l’étiquette de sex-symbol, se disant d’ailleurs «timide et introverti», bien qu’il ait ajouté au fil du temps des outils à son coffre pour «faire semblant que ce n’est pas le cas».

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«Je ne me bats pas contre les étiquettes, mais j’ai du mal à me définir moi-même, donc ça me fait toujours rire quand les gens me définissent comme un sex-symbol. Je le prends avec bienveillance et je pense que ça part de bonnes intentions. [...] Il ne faut pas nourrir cette notion de célébrité parce qu’aujourd’hui, j’ai l’impression que tout le monde est un peu célèbre. Il y a une nouvelle célébrité tous les deux jours.»

Le réalisateur Gilles de Maistre, qui s’est joint à la conversation, a vanté le sérieux de Lucas Bravo. «C’est quelqu’un de profond, de bienveillant, qui ne correspond pas du tout à l’image d’Emily in Paris. C’est un grand saut de passer de cet univers à celui de mon film.»

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