L’enseignante d’une école primaire de Sainte-Marthe-sur-le-Lac qui a fait vivre un calvaire à ses élèves fera l’objet d’une enquête administrative, a annoncé Bernard Drainville, horrifié par l’enregistrement de ce qui se passait dans la classe de «Madame Chantal». 

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«C’est l’horreur, honnêtement. C’est l’horreur quand j’entends ça, et c’est l’horreur comme ministre, c’est l’horreur comme père de trois enfants», a lâché le ministre de l’Éducation en mêlée de presse au parlement, mardi matin.

M. Drainville a ensuite annoncé que le centre de services scolaire des Mille-Îles a déclenché sa propre enquête. Il a également fait valoir que le mandat d’enquête de portée générale qu’il a déclenché en mars dernier va s’appliquer dans cette situation.

«C’est très clairement un comportement inadéquat, qui met en cause la sécurité psychologique des enfants», a-t-il exprimé.

En outre, le ministre a assuré que de l’aide psychologique est apportée aux enfants de l’École des Grands-Vents, ainsi qu’à leurs parents.

Rappelons que l’enseignante est aussi visée par une enquête policière, après que deux plaintes de parents, une pour voie de fait et l’autre pour intimidation, ont été retenues contre elle par le service de police de Deux-Montagnes.

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«Complètement inacceptable»

Le premier ministre François Legault a lui aussi réagi à cette affaire.

«C’est épouvantable ce qu’on entend sur la bande sonore, je suis content qu’elle ait été suspendue», a-t-il dit lors d’un point de presse.

«C’est complètement inacceptable que des enfants se fassent bardasser comme ça», a-t-il ajouté en indiquant qu’il fallait aller au «fond de cette histoire».