Coupe Stanley 2024: enfin la finale!


Dave Lévesque
SUNRISE | Après la folie de la journée des médias de vendredi, les joueurs des Panthers et des Oilers peuvent enfin passer aux choses sérieuses.
• À lire aussi: La défaite a aidé les Panthers
«Nous sommes certainement fébriles de commencer. Nous avons un groupe qui a toujours cru avoir ce qu’il fallait pour atteindre cette étape», a avoué Ryan Nugent-Hopkins samedi matin à quelques heures du premier match de la finale de la Coupe Stanley.
Son coéquipier chez Oilers, Mattias Ekholm, a vécu une finale avec les Predators de Nashville en 2017. Ceux-ci se sont alors inclinés 4-2 contre les Penguins de Pittsburgh.
«Je ne tiens vraiment rien pour acquis à cette étape de ma carrière et je suis super content d’y être à nouveau. Je n’ai aucun regret en ce qui concerne 2017, mais en même temps, j’essaie d’en tirer le meilleur parce qu’on ne sait jamais quand il s’agira de la dernière fois.
Une leçon
Les Oilers ont battu les Stars de Dallas 4-2 en finale de l’Association de l’Ouest, mais malgré un gain 2 à 1 dans le match ultime, ils n’ont pas été la meilleure équipe sur la glace.
Selon Ekholm, c’est une partie qui peut servir de leçon pour l’équipe à l’aube de la dernière série de la saison.
«On ne peut pas s’attendre à marquer plus de buts que chacun de nos adversaires quand on se rend aussi loin en séries, cette ligue est tout simplement trop bonne.
Je me souviens d’un match au premier tour contre les Kings. Nous les avons battus 1 à 0. Je ne dis pas que nous n’aurions pas dû gagner le match, mais nous n’avons pas été meilleurs qu’eux, nous avons simplement gratté pour y parvenir et c’est parfois comme ça que ça doit se passer.»
Plus solides
Ekholm en est à une deuxième saison avec les Oilers et il voit une différence avec l’équipe qui s’est inclinée au second tour la saison dernière contre les Golden Knights de Las Vegas qui ont éventuellement remporté la Coupe Stanley.
«L’an passé, j’ai l’impression que nous étions un peu fragiles et nous avions du mal à conserver une avance. Maintenant, j’ai l’impression qu’on a atteint un niveau où on comprend qu’on doit parfois traverser des périodes de 5 ou 10 minutes en se disant qu’il faut juste bien jouer en attendant que ça passe tout en s’assurant que les tirs viennent de l’extérieur et que notre gardien puisse bien voir chaque rondelle.»
L’équipe a eu une pause de près d’une semaine depuis la fin de sa série contre Dallas, ce qui a permis à l’entraîneur-chef Kris Knoblauch de bien se renseigner sur les Panthers. Il a notamment passé un peu plus de quatre saisons comme entraîneur-chef du Wolf Pack de Hartford, l’équipe-école des Rangers de New York que les Panthers ont éliminés en finale de l’Est.
«J’ai eu des discussions avec des gens à travers la ligue qui ont confirmé des éléments qu’on avait remarqués. J’espère maintenant que nous serons en mesure d’utiliser cette information à notre avantage parce que nous affrontons une très bonne équipe.»