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L'article provient de TVA Nouvelles
Société

EN IMAGES | Consommation, violence, itinérance, santé mentale; suivez des constables spéciaux de la STM dans le métro de Montréal

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TVA Nouvelles

2023-12-09T01:33:10Z
2023-12-10T22:05:55Z
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Les constables spéciaux de la STM sont de plus en plus sollicités dans le métro de Montréal alors que de nouvelles données dévoilent que les demandes pour des interventions ont presque doublé en l’espace de quelques années.

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TVA Nouvelles est allé à la rencontre de deux de ces agents de la STM afin d’éclairer sur cette réalité où s’accumulent problèmes de consommation et santé mentale, de violence et d’itinérance.

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«Soit qu’ils sont couchés, soit qu’ils fument, soit qu’ils boivent de l’alcool ou ils entravent à la libre circulation, en fait le code 800 c’est un code pour tout ce qui est incivilité», explique l’un des deux hommes.

Selon les informations rendues publiques hier, les appels sont passés de près de 25 000 en 2019 à plus de 43 000 cette année. Une problématique qui s’est exacerbée durant la pandémie.

Dans ce contexte, le rôle des constables spéciaux est à la fois d'augmenter le sentiment de sécurité des usagers et d'accompagner adéquatement les personnes vulnérables.

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Les constables spéciaux Yassine Sabir et Jean-François Paquette ont été suivis par le caméraman lorsqu’ils sont intervenus avec un homme qui dormait derrière un monte-charge.

«L’emplacement où tu es assis, c’est dangereux pour toi», dit l’un des agents à l’homme qui s’abrite derrière l’équipement de construction.

En aidant l’homme à rassembler ses effets personnels, le constable met finalement la main sur une seringue.

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«Ça c’est dangereux pour toi et pour moi», mentionne-t-il avant que l’intervention devienne plus tendue.

«Ne jouez pas aux idiots», crie en anglais l’homme qui dormait dans le métro.

«Ne m’insultez pas. Vous m’avez presque tué», fustige-t-il par la suite.

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Les constables obligent l’homme à se calmer tout s’assurant qu’il ramasse ses biens.

C'est à ce moment que le constable Sabir confisque temporairement une paire de ciseaux.

«J’ai vu ça sur lui. C’était très visible sur lui. Il l’a prise dans sa main, donc je l’ai récupérée. Souvent, on trouve des items comme ça sur les gens. Ils disent qu’ils vont se défendre avec, donc pour nous, ce n’est pas acceptable pendant l’intervention. On le récupère et quand c’est terminé, on lui redonne», explique-t-il.

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À bout de souffle

À compter de janvier, des constables spéciaux seront ajoutés sur le terrain. 

Les postes de quartier du SPVM qui répondent aux appels d'urgence passeront pour leur part de 4 à 16.

Des intervenants sociaux viendront aussi prêter main-forte aux constables qui peinent à répondre à la demande grandissante.

«On est comme un peu à bout de souffle. On travaille avec la misère des gens, veux, veux pas. On n’est pas insensibles à ce genre de situation-là», affirme le constable spécial Jean-François Paquette.

Pour voir le reportage complet, visionnez la vidéo ci-haut.

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