Bilan de fin de saison: les joueurs du Canadien regardent vers l’avenir

Jonathan Bernier
Une saison au-delà des attentes, une jeune équipe en pleine progression et un pilote parmi les trois finalistes en lice pour le titre d’entraîneur-chef de l’année. Comme journée de bilan, on a déjà vu pire.
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D’ailleurs, c’est le regard tourné vers l’avenir que les joueurs du Tricolore ont fait un dernier tour au Complexe sportif de Brossard pour récupérer leurs effets personnels et tenir une dernière rencontre avec la direction de l’équipe.
«On peut être fiers de ce que l’on a accompli», a déclaré Nick Suzuki, l’un des premiers à se présenter devant les médias.
«Notre reconstruction se passe plus rapidement que ce que tout le monde pensait. Participer aux séries éliminatoires aussi tôt dans ce processus, c’est spécial. Ça rend l’avenir encore plus excitant», a-t-il poursuivi.
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On comprend le capitaine d’éprouver ce sentiment. Le pauvre venait tout juste de signer un contrat de huit ans lorsque la direction de l’équipe a annoncé l’amorce d’une reconstruction. Un processus qui, comme on l’a vu par le passé, peut s’éterniser.
«Tout le monde a travaillé dur pour nous amener là où nous en sommes. Je pense que c’est seulement un avant-goût de ce qui nous attend», a de son côté mentionné Cole Caufield.
Des adolescents sur la glace
Surtout quand on considère que le noyau fort de l’équipe n’a pas encore atteint la mi-vingtaine. À part Suzuki, qui a justement 25 ans.
D’ailleurs, lors des trois derniers matchs de la série face aux Capitals de Washington, la première vague de l’attaque massive était composée de jeunots qu’on pourrait voir dans le voisinage pendant au moins une décennie.
En plus du capitaine, on y retrouvait Caufield, 24 ans, Lane Hutson, 21 ans, Juraj Slafkovsky, 21 ans, et Ivan Demidov, 19 ans.
«On était assis au banc et on se disait: “Ce sont quasiment des adolescents qui jouent.”» a indiqué Alexandre Carrier en riant.
Cet avenir prometteur et la perspective d’évoluer au centre de Demidov pourraient inciter les joueurs autonomes à hautement considérer le Tricolore comme une destination possible.
«On va faire des appels et on va s’assurer que les joueurs autonomes veuillent venir, a lancé Carrier, sur un nuage depuis qu’il porte l’uniforme montréalais. Personnellement, c’est un honneur de porter le CH et de jouer au Centre Bell. Il n’y a pas de meilleure place», a-t-il déclaré.
De nouvelles attentes
Cela dit, cette présence en séries plus tôt que prévu vient avec une nouvelle réalité. Celle des attentes plus élevées. Désormais, il n’est plus question de «mix» ou de se demander si le Canadien participera à la grande danse du printemps.
«C’est parfait comme ça, a lancé Juraj Slafkovsky. Plaçons les attentes élevées. En nous incitant à jouer pour quelque chose d’encore plus gros, ça nous donnera une motivation supplémentaire.»
D’ailleurs, le Slovaque est d’avis que la reconstruction est terminée.
«On est la plus jeune équipe depuis je ne sais combien d’années à faire les séries éliminatoires. C’est un gros pas dans la bonne direction. À mon avis, ça fait de nous une équipe qui n’est plus en reconstruction.»
Josh Anderson, qui a contribué aux succès de l’équipe à sa façon, a abondé dans le même sens.
«Je pense que nous avons montré que nous avons dépassé cette phase, a soutenu le colosse. Nous avons traversé quelques difficultés dans notre progression ces dernières années, mais je pense que nous avons bâti quelque chose qui fait que nous sommes prêts à gagner.»
Une expérience bénéfique
C’est la grâce qu’on leur souhaite. Car, dorénavant, St-Louis et ses hommes seront attendus de pied ferme par leurs rivaux. Personne ne les prendra à la légère.
Il ne faut pas regarder loin pour voir des équipes en croissance connaître un recul. Les Red Wings et les Flyers l’ont vécu cette année. À l’inverse du Tricolore, par contre, en dépit d’une saison surprenante, ils n’avaient pas participé aux séries éliminatoires.
Selon Samuel Montembeault, c’est ce qui pourrait faire une grande différence dans les performances de la formation montréalaise.
«L’an prochain, tout le monde va savoir davantage à quoi s’attendre. Si on part la saison prochaine de la même façon que s’est terminée celle-ci, on va avoir beaucoup de succès et on pourrait se qualifier plus facilement pour les séries», a déclaré le gardien du Canadien.
Et ainsi amorcer le tournoi en meilleure santé et plus reposé mentalement.
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