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L'article provient de Le Journal de Montréal
Justice et faits divers

Un meurtrier se tue dans un accident de la route en Montérégie

MAXIME DELAND/AGENCE QMI
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Photo portrait de Maxime Deland

Maxime Deland

2022-10-22T01:00:00Z
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Un homme qui a perdu la vie dans un accident de la route vendredi avant-midi, à Sainte-Brigide-d’Iberville, en Montérégie, profitait d’une sortie de l’institut psychiatrique où il séjournait après avoir été reconnu non criminellement responsable du meurtre de ses parents.

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Sylvain Guidi, 59 ans, a fait une sortie de route d’une violence inouïe alors qu’il circulait sur le rang des Écossais vers 11 h 30.

La Toyota Venza qu'il conduisait a percuté un arbre et a ensuite pris feu.

MAXIME DELAND/AGENCE QMI
MAXIME DELAND/AGENCE QMI

Guidi a été éjecté de son véhicule lors de l’impact. Le décès du quinquagénaire a été constaté peu de temps après son arrivée à l’hôpital.

Un spécialiste en reconstitution des collisions de la Sûreté du Québec a été dépêché sur place pour identifier la cause et les circonstances de la sortie de route.

Selon nos renseignements, la victime était en route vers la résidence d’un ami, à Farnham.

MAXIME DELAND/AGENCE QMI
MAXIME DELAND/AGENCE QMI

Sylvain Guidi était interné dans un institut psychiatrique depuis une dizaine d’années. Sa dernière adresse connue est celle de l’Institut Philippe-Pinel, à Montréal.

En janvier 2011, l’homme souffrant d’importants problèmes de santé mentale avait froidement assassiné son père de 72 ans et sa mère de 73 ans avec une carabine de chasse. Le crime avait été perpétré à l’intérieur du domicile du couple, à Saint-Jean-de-Matha, dans Lanaudière.

C’est Sylvain Guidi lui-même qui avait téléphoné aux policiers pour confesser son double meurtre.

Les victimes, Claude Guidi et Denise Cloutier, avaient été toutes deux abattues par balles à la tête.

Au terme de son procès, Sylvain Guidi avait été déclaré non criminellement responsable des meurtres pour cause de troubles mentaux.

Dans son verdict, le juge André Vincent avait notamment tenu compte des expertises psychiatriques qui avaient conclu que Guidi souffrait de troubles délirants paranoïdes au moment des faits, en plus d’avoir souffert de dépression majeure par le passé.

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