Elle demande l’aide médicale à mourir à cause de la COVID-19
Agence QMI
Une Ontarienne dans la cinquantaine qui vit avec les séquelles de la COVID-19 contractée depuis plus de deux ans a entamé une procédure pour avoir accès à l’aide médicale à mourir.
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Tracey Thompson, une résidente de Toronto, affirme que la persistance de la maladie et de ses symptômes ainsi que le manque de soutien financier l’ont amenée à prendre une telle résolution.
Avec des pertes de revenus depuis 26 mois et sans capacité à travailler, la Torontoise s’attend à manquer d’argent dans environ cinq mois, a-t-elle raconté à CTV News, lundi, avouant que le recours à l’aide médicale à mourir a trait à des considérations financières.
Contracting COVID-19 radically changed Tracey Thompson's life. The Toronto woman says the enduring illness and lack of substantive financial support has led her to begin the process of ending her life. https://t.co/9TzFPeKlmQ
— CTV Toronto (@CTVToronto) July 12, 2022
Outre la fatigue intense, Thompson énumère les symptômes qu’elle a développés, dont l’altération de l’odorat, soutenant que son choix est de mourir «lentement ou rapidement», selon les options qui lui restent.
La loi sur l’aide médicale à mourir a été modifiée en mars 2021, permettant à un patient souffrant d’une maladie, d’une affection ou d’un handicap «intolérable» et «irréversible» d’être admissible au processus.
«J'ai très peu de capacité à dépenser de l'énergie physiquement, mentalement et émotionnellement, alors j'essaie de rester à la maison tout le temps», a-t-elle déclaré au réseau CTV.
Mme Thompson ne désespère pas d’obtenir l’approbation d’un médecin, en attendant la réponse d’un second spécialiste, pour être admissible à l’aide médicale à mourir, même si elle n’est pas en phase terminale de sa maladie.