Élections: bataille de titans aux Îles-de-la-Madeleine

Hélène Fauteux
La campagne électorale dans la circonscription des Îles-de-la-Madeleine se présente comme une lutte très serrée entre deux poids lourds de la politique locale, soit le député péquiste sortant Joël Arseneau et le maire Jonathan Lapierre, qui défend les couleurs de la CAQ.
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Selon les plus récentes projections de Qc125, un modèle statistique basé sur les tendances électorales, l'évolution démographique et les sondages politiques, les deux candidats étaient au coude à coude, vendredi, avec chacun 32 % des intentions de vote.
Aussi les deux protagonistes sont-ils confiants, chacun de leur côté, d’arriver premier au fil d’arrivée.
«On le voit d’ailleurs de plus en plus sur le terrain, souligne Jonathan Lapierre. Les gens nous le disent, nous appellent, viennent nous voir. Alors, oui, ça va très bien!»

«Je vis très bien avec la campagne actuelle parce que l’écho du terrain est extrêmement positif, affirme quant à lui Joël Arseneau. On s’attend à ce que les résultats soient serrés, mais moi, je fais mon travail, je fais mes propositions. On continue!»
Le candidat de la CAQ s’engage à être, au sein du gouvernement du Québec, un «fédérateur» des projets locaux visant à régler trois principaux enjeux: la crise du logement, la pénurie de main-d’œuvre et le manque de places en garderie.
«Pour qu’on puisse accélérer ces projets-là et pour qu’on puisse avoir notre part des investissements gouvernementaux», dit-il.
Quant au candidat du Parti québécois, il fait de l’adoption d’une loi reconnaissant le statut insulaire des Îles-de-la-Madeleine sa proposition phare, pour que le gouvernement adopte systématiquement des mesures spécifiques aux besoins de la communauté.
«Que ce soit pour les interventions en matière d’érosion, de soutien aux infrastructures municipales, de transport aérien régional ou d’accès aux soins de santé, par exemple, on ne peut plus continuer d’être insulaire à temps partiel ou au cas par cas», soutient M. Arseneau.
Pour les électeurs, la course ne manque certainement pas de piquant.
«Les deux candidats sont des personnalités fortes qui défendent très bien les intérêts des Madelinots, commente Marcel Cormier, un résident de Cap-aux-Meules. La course est serrée et ça met du suspens!»

Un autre Madelinot que nous avons rencontré pour obtenir ses commentaires sur la campagne électorale, Paul Leblanc, un résident de Fatima, mentionne qu’il voudrait «bien un député au pouvoir». «Mais on ne sait pas si ça va marcher. On va attendre!»
