Écoles fermées pour l’éclipse: l'opposition déçue de la gestion de l'événement par le gouvernement

Les partis d’opposition à Québec sont déçus que 50% des écoles du Québec aient pris la décision de fermer leurs portes pour l’éclipse et pointent du doigt la gestion en amont de l’événement du gouvernement.

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Bien que des centaines de milliers de personnes ont pu voir l’éclipse dans le sud de la province, 50% des écoles étaient fermées à travers le Québec en raison du rare événement céleste.

Le chef du parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, critique la gestion du gouvernement dans ce dossier alors que Bernard Drainville et François Legault sont pourtant allés dans des écoles pour observer l’éclipse.

«Le ministre de l’Éducation et le premier ministre se sont rendus dans les écoles qui sont restées ouvertes et ne semblent pas voir de problème à ce qu’on ait à nouveau loupé la planification d’un événement», soutient-il.

«Elle était prévisible l’éclipse, c’est le moins qu’on puisse dire, indique de son côté le porte-parole de Québec Solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois. Donc pourquoi n’y a-t-il pas eu de conversations en avance pour s’assurer que les centres de service qui auraient peut-être besoin d’être accompagnés le soient. On a peut-être perdu des carrières et des vocations.»

«Le gouvernement aurait pu assumer un leadership et demander aux centres de services scolaire quel était le plan et ils avaient besoin de quoi, avance le chef par intérim du parti libéral, Marc Tanguay. Pourquoi n’aurait-on pas pu acheter des boîtes en quantité suffisante pour donner une paire de lunettes sécuritaire à chacun.»

Le gouvernement se défend toutefois en disant qu’il voulait laisser une autonomie aux centres de services scolaire.

«Je souhaitais que les écoles restent ouvertes, mentionne le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville. Mais il y a des centres de services scolaire qui ont décidé de fermer, parce qu’ils voulaient priver les enfants de quoi que ce soit, mais parce qu’ils ont fait une évaluation et ils en sont venu à la conclusion que pour des raisons de sécurité surtout, il valait mieux fermer l’école. Moi, je respecte cette décision-là.»

«Ils ont dit que c’était compliqué d’avoir des lunettes pour tout le monde, ajoute le premier ministre François Legault. Je pense qu’il y en a qui étaient inquiets. On les laisse agir. Ils ont voulu aussi peut-être dans certains cas responsabiliser les parents.»

Voyez les explications complètes dans la vidéo ci-dessus