École de l’Achigan : l’enseignante en furie a-t-elle vécu des mois d’enfer?
TVA Nouvelles
«Eille Ça va faire! Tabarn**, on est écœurés! Ost* de tabarn**! Pas assez de l’avoir dit 15 fois, m’a te le redire 16 fois!»
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Ces propos qui ont été tenus par une enseignante de l’École secondaire de l’Achigan l’an dernier lui ont valu deux semaines de suspension, a fait savoir le syndicat qui la représente en entrevue au TVA Nouvelles de Midi, mercredi.
Le 2e vice-président de la FSE-CSQ, Luc Gravel, a dénoncé les propos rapportés et cette violence en milieu scolaire. «On le déplore, on le dénonce, ce n’est pas acceptable».
«C’est un dossier qui est clos. L’enseignante a été réprimandée, selon les informations dont je dispose. De mémoire, on parle de deux semaines», a précisé M. Gravel.
Il explique toutefois que des élèves s’étaient ligués contre l’enseignante afin de la provoquer. «L’enquête a démontré qu’il y avait eu collusion de la part des élèves pour justement pousser l’enseignante à bout. Les élèves qui ont organisé cet événement ont eux aussi eu des réprimandes», précise Luc Gravel.
Il considère que la composition des classes actuellement est problématique.
«On en parle à la FSE depuis plusieurs années. Plusieurs enseignants et enseignantes doivent composer avec des groupes particulièrement difficiles, où plusieurs élèves ont des besoins particuliers.»
Il se demande si cette enseignante a vécu des mois d’enfer avant d’exploser de colère.
«Est-ce que l’aide qui était promise pour accompagner ces élèves-là a été au rendez-vous? Il y a plusieurs questions comme ça qu’on peut se poser», soulève le 2e vice-président de la FSE-CSQ.
«Il y a une équipe-école? Je me demande comment se fait-il qu’on en soit arrivé-là», se désole-t-il.