École Horizon Jeunesse à Laval: l’amiante pourrait reporter leur rentrée à la mi-octobre
La direction attend toujours le résultat des tests pour donner le feu vert ou non

Francis Pilon et Clara Loiseau
Près de 1400 élèves de Laval devront peut-être attendre jusqu’à la mi-octobre avant de faire leur rentrée parce que de l’amiante a été découvert dans des locaux deux jours avant le retour en classe.
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«On espère que ça n’arrivera pas. Ces élèves ont déjà manqué beaucoup d’école avec la COVID-19 et la grève des enseignants», explique au Journal Patrick Dulong-Boudreau, président du Comité de parents de Laval.
Il venait tout juste de sortir d’une réunion en ligne organisée par l’école Horizon Jeunesse, jeudi soir vers 20h. La direction de cet établissement scolaire de Laval leur a présenté deux scénarios pour la suite qui dépendront des résultats des tests d’air de l’école, qui seront révélés ce vendredi.
Dans un premier temps, si l’école était jugée «sécuritaire», les élèves pourraient être de retour en classe dès le 9 septembre. Dans le pire des cas, si la décontamination du bâtiment était nécessaire, l’ensemble des élèves serait réintégré seulement d’ici la mi-octobre.
Retour de l’école à distance?
M. Dulong-Boudreau confie que le deuxième scénario fait peur à plusieurs parents.
«La direction prévient au moins tout le monde de manière responsable en travaillant sur les deux situations plausibles. [...] C’est fait aussi pour la santé des enfants et du personnel», rappelle le président du Comité de parents de Laval.
Il soutient d’ailleurs que les parents ont plutôt bien accueilli les deux scénarios présentés par l’école Horizon Jeunesse. Toutefois, plusieurs ne veulent pas que leurs enfants subissent encore des cours à distance, comme durant le confinement.
À cause de travaux
Rappelons que cette situation est survenue en raison de travaux dans le bâtiment, 48 heures avant la rentrée scolaire.
«Le système [de ventilation] aurait été accidentellement activé pendant une minute alors qu’il aurait dû être maintenu à l’arrêt», indiquait la porte-parole du Centre de services scolaire de Laval (CSSDL), Annie Goyette.
Le CSSDL avait donc fait de premiers tests de la qualité de l’air, car l’exposition à l’amiante présente des risques pour la santé, notamment le risque de développer une maladie pulmonaire ou des cancers.
Finalement, les résultats des tests forçaient l’établissement à effectuer des «expertises additionnelles pour obtenir un portrait plus précis de la situation», a écrit aux parents la directrice de l’établissement, Nassima Araar, dans un courriel envoyé mardi soir que Le Journal a pu consulter.