«Dune: deuxième partie»: les cinéphiles québécois sont arrivés tôt dans l’espoir de rencontrer Denis Villeneuve

Sarah-Émilie Nault
L’absence de Timothée Chalamet (pour cause de maladie) à la première canadienne de Dune: deuxième partie n’a pas empêché les cinéphiles québécois de former une longue file, avant même 15 h, devant le Cinéplex Odéon Banque Scotia de la rue Sainte-Catherine à Montréal, mercredi. Cela dans le but d’apercevoir – ou encore mieux, de parler avec – le réalisateur québécois Denis Villeneuve.
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En toute première place de cette longue file extérieure se trouvait la jeune Kaitlyn Friedman, 16 ans, arrivée à 4 heures du matin pour être certaine de ne rien manquer de cet important événement. Avec l’accord de ses parents, l’étudiante avait même manqué l’école pour venir rencontrer son idole, l’acteur franco-américain Timothée Chalamet.
«Je m’attendais à ce que Timothée soit là, je suis très déçue», a expliqué la jeune montréalaise qui a su ce matin que son acteur fétiche était malade et ne serait finalement pas présent sur le tapis rouge.
«Quand on a su que Timothée ne viendrait pas, mes amies sont parties. Mais moi, j’ai décidé de rester quand même», explique-t-elle, un grand café à la main.
Les heures d’attente lui ont permis de faire la rencontre de Simona Milo, 15 ans, également de Montréal qui a aussi manqué l’école dans l’espoir de voir Timothée Chalamet (une autre grande déception), mais aussi le réalisateur Denis Villeneuve.
«Nous sommes des fans de Timothée et de Dune. Mais majoritairement de Timothée», s’accordent-elles pour dire en riant. Elles citent Call Me By Your Name et My Beautiful Boy parmi leurs films préférés.
Elles expliquent avoir aussi craqué pour les personnages de Dune, l’entièreté des acteurs, l’histoire et la cinématographie de Denis Villeneuve.
«On est excitée de voir Denis Villeneuve. On est fières qu’il soit Canadien», précisent-elles.

Le meilleur réalisateur de notre génération
Avec sa chaise de camping et ses collations, Daniel Dessureaux, 36 ans, de Val-David était prêt à patienter pendant des heures dans l’espoir de voir son réalisateur fétiche: Denis Villeneuve.
«Je tripe Dune. Je viens de finir de relire le livre pour revoir le film. La première fois que j’ai lu Dune: Partie 1, c’est parce que Denis Villeneuve allait le faire en film. C’est grâce à lui si je connais l’univers de Dune», explique celui qui a eu la chance de voir le film dimanche dernier, lors d’une soirée spéciale de première pour les admirateurs canadiens organisée par le cinéma Guzzo.
«Je voulais venir, car Denis Villeneuve est à mon point de vue le meilleur et le plus grand réalisateur de notre génération. C’est un rêve de le rencontrer», ajoute le grand admirateur qui a pris soin d’apporter sa copie du livre Dune de Frank Herbert (dont la préface est signée Danis Villeneuve) et son film Dune: partie 1 dans l’espoir d’obtenir la signature du réalisateur.
S’il se dit un peu déçu que l’acteur principal, Timothée Chalamet, ne soit finalement pas présent sur le tapis rouge, Daniel Dessureaux insiste: il est arrivé à 11 h ce matin pour rencontrer Denis Villeneuve.
«C’est extraordinaire ce qu’il fait. J’admire son travail et je suis tellement fier que ce soit un Québécois. Ça, c’est vraiment un honneur!»
