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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Duhaime doit clarifier la position de son parti sur les armes dans les écoles, estime la CAQ

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Gabriel Côté | Agence QMI

2022-08-17T17:01:04Z
2022-08-17T17:02:08Z
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Les élus caquistes tombent à bras raccourcis sur Éric Duhaime, qu'ils accusent de tolérer un candidat favorable à armer les professeurs au Québec.

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En mai dernier, le candidat conservateur qui affronte François Legault dans l’Assomption, Ernesto Almeida, a publié puis retiré de ses réseaux sociaux une caricature d’une enseignante protégeant ses élèves à l’aide d’une arme à feu, quelques jours après la fusillade de masse dans une école primaire d’Uvalde, comme le rapportait Radio-Canada mercredi.

Le parti conservateur s’est défendu en faisant valoir que M. Almeida n’a ni fait appel à la violence ni tenu de propos haineux.

«Je trouve que ça n’a pas de bon sens», a lancé d’emblée Geneviève Guilbault à son entrée au conseil des ministres, mercredi.

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«Penser que mettre davantage d’armes à feu en circulation, dans nos classes, avec nos enfants, serait la solution, je trouve ça extrêmement inquiétant d’une personne qui se porte candidat à la prochaine élection», a-t-elle ajouté.

Le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, a pour sa part exprimé que les positions partagées par le candidat conservateur sont «totalement inacceptables».

Selon M. Roberge, Éric Duhaime doit mettre au clair la position de son parti sur cette question. «Il doit clarifier qu’on ne veut pas d’armes au Québec et dans nos écoles», a-t-il dit.

Le parti conservateur n’aurait pas l’intention de demander à son candidat de se retirer.

Des propos «dangereux»?

Les ministres de la CAQ ont également critiqué des propos d’Éric Duhaime lui-même, qui a déclaré vouloir «régler son cas à Legault», dimanche dernier, lors du dévoilement de la plateforme électorale de son parti, et qui a qualifié la CAQ de «clan ennemi» sur Twitter.

«On n’a pas d’ennemis en politique, on a des adversaires en politique», a dit Geneviève Guilbault.

«Régler le cas à quelqu’un, pour moi ça veut dire lui faire un mauvais tribut. En réalité, c’est quelque chose de plus agressif, que de dire: on va avoir de bonnes discussions à bâton rompu», a renchéri le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, Jonatan Julien, en convenant néanmoins que les propos de M. Duhaime ont sans doute «un sens figuré».

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