Dubois sur Savard : «David, c’est plus qu’un coéquipier pour moi, c’est un frère»
Agence QMI
C’est un lien spécial qui unit David Savard et Pierre-Luc Dubois, ce qui a rendu le dernier match de sa carrière aussi particulier du côté de Washington.
Lorsqu’il a amorcé sa carrière professionnelle à Columbus en 2017, Dubois a été placé sous l’aile du défenseur. Les Québécois ont tout de suite développé une relation allant au-delà de la patinoire.
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«David, c’est le jour numéro 1 de ma carrière, sa famille et lui. De m’accueillir chez lui pendant toute la saison, pour un jeune, c’est incroyable. Le reste de notre temps ensemble, les étés passés ensemble, les moments avec sa famille, ses enfants, sa femme... David, c’est plus qu’un coéquipier pour moi, c’est un frère», a expliqué le joueur de centre des Capitals dans une entrevue émotive avec Renaud Lavoie.
Les «Caps» venaient tout juste d’éliminer le Canadien de Montréal, fermant du même coup un immense chapitre pour Savard. Le vétéran de 34 ans avait indiqué au préalable qu’il prendrait sa retraite au bout du parcours en séries du CH.
«De pouvoir jouer sa dernière série contre lui, de pouvoir lui serrer la main et le féliciter une dernière fois, c’est quelque chose dont je vais toujours me souvenir», a avoué Dubois, qui a retenu quelques larmes.
Un coéquipier parfait
En évoluant avec lui pendant un peu plus de trois saisons chez les Blue Jackets, l’attaquant de 26 ans a été un étudiant attentif de Savard. Le jeune homme a grandi grâce aux enseignements du natif de Saint-Hyacinthe.
«Je pourrais parler de David pendant des heures, a-t-il lancé. Pour Dave, c’est l’équipe en premier. C’est ce qu’il peut faire pour aider l’équipe et [ses coéquipiers]. Il ne pense pas à lui, il pense à l’équipe. Tout le monde veut être comme lui, mais c’est difficile de l’être tout le temps.»
«Les équipes pour lesquelles David a joué ont été chanceuses de l’avoir pour bâtir la culture. Montréal est une jeune équipe. D’avoir eu David pour ces quatre années-là, de pouvoir montrer aux jeunes comment devenir des professionnels, ça n’a pas de prix», a assuré Dubois.
Pendant son passage avec le CH, David Savard aura pu prendre de nombreux jeunes défenseurs sous son aile. Comme Dubois, Kaiden Guhle, Arber Xhekaj, Lane Hutson et Jayden Struble, notamment, se souviendront longtemps de leur professeur.