Drame à Amqui: des signes avant-coureurs difficiles à cerner, selon un psychiatre
Agence QMI
Un drame comme celui survenu à Amqui lundi après-midi peut être évité si on arrive à lire les signes avant-coureurs chez les patients psychiatriques, estime un docteur de l’Institut Philippe-Pinel.
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«Des tueries de masse où il y a plusieurs morts en même temps, dans la majorité des cas, ce ne sont pas des patients d’hôpital psychiatrique», a indiqué le psychiatre Gilles Chamberland, en entrevue à TVA Nouvelles.
«Si ce sont des terroristes, ils vont réclamer leur geste. Si ce sont des gens qui veulent être connus, qui veulent que leur nom circule, là, c’est plus difficile de prévoir.»
Il estime que lorsqu’il s’agit de patients psychiatriques, «malheureusement des fois on peut le prévoir». Selon lui, des signes avant-coureurs «en rétrospective, on peut toujours en trouver».
«Le problème c’est qu’il y a beaucoup de gens qui vont donner ce même genre de signes et qui ne feront jamais rien.»
Pour le Dr Chamberland, il ne faut toutefois pas que les professionnels culpabilisent, il faut plutôt «en tirer des leçons, faire de la prévention».