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Culture

Dominic Paquet: Découvrez ce qui le fait rire à tout coup!

«LOL: Qui rira le dernier?» sur Prime Vidéo, dès le 10 janvier

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Nathalie Slight

2024-12-05T11:00:00Z
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Cet hiver, il participera à la troisième saison de LOL: Qui rira le dernier? présentée sur Prime Video. Dans cette émission, il doit faire rire ses collègues tout en gardant son sérieux. Un défi que Dominic Paquet a trouvé plutôt ardu à relever, même s’il possède un côté plus sérieux qu’il dévoile rarement dans son métier d’humoriste.

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Dominic, tu participes à la troisième saison de LOL: Qui rira le dernier?. En quoi consiste la préparation pour une telle émission?

J’ai regardé les deux premières saisons et j’ai même jeté un coup d’œil aux adaptations de différents pays. Mais laissez-moi vous dire quelque chose: ne pas rire, c’est beaucoup plus difficile qu’on le pense! Je suis quand même pas si pire pour garder mon sérieux si quelqu’un essaie de me faire rire, mais si une deuxième personne fait une niaiserie alors que je ne m’y attends pas du tout, je craque! Dans le fond, c’est la surprise, l’inattendu, la maladresse qui me font rire à tout coup!

Est-ce que le fait de ne pas devoir rire rend la chose plus difficile?

Totalement! Je suis le genre de personne qui va rire dans des endroits inopportuns, comme une église ou un salon mortuaire. Avant de participer à l’émission, j’avais des stratégies, mais une fois dans l’action, tout est tombé à l’eau! Il faut aussi dire que le tournage est plus long que ce qui est montré à l’écran; il y a des moments d’attente, et c’est justement là que ça devient dangereux de tomber dans la lune et d’oublier de ne pas rire.

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On peut te voir présentement dans le film Le cyclone de Noël. Il s’agit d’une belle surprise, puisque tu es l’un des seuls comédiens à ne pas faire partie de la série télé!

Je campe le propriétaire d’un magasin d’électronique, le père de l’amoureux de la grande fille d’Isabelle, le personnage incarné par Christine Beaulieu. Mettons qu’il se fait enfirouaper par Isabelle. Je ne vous en dis pas plus, parce qu’il s’agit d’un punch. C’était un rôle vraiment le fun à jouer, un sympathique looser, comme je les aime! (rires)

Es-tu un amoureux des fêtes ou un grincheux de Noël?

Définitivement un amoureux des fêtes! Moi qui aime avoir mes proches autour de moi, j’apprécie le côté rassembleur de cette fête. Je conserve d’ailleurs de magnifiques souvenirs de mes Noëls d’enfance. Ma mère commençait à cuisiner début novembre. Toutes ses fins de semaine étaient consacrées à préparer des tourtières, des tartes et des gâteaux.

As-tu hérité de sa passion pour la cuisine?

Je n’ai pas le talent des concurrents de MasterChef, mais je me débrouille assez bien en cuisine. D’ailleurs, je prépare une excellente sauce à spaghetti. Je ne suis pas très réseaux sociaux, mais chaque année, je prépare une grosse quantité de sauce à spaghetti, je mets tous les pots sur ma table, je prends une photo et je la publie sur Internet. Eh bien, imaginez-vous que c’est LA photo qui récolte toujours le plus de clics! Pourquoi se forcer à publier du bon contenu quand une photo de sauce à spag fait la job?! (rires)

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Et tu poursuis toujours la tournée avec ton one man show Laisse-moi partir?

Oui, jusqu’en 2025. Je fais aussi toujours partie de l’équipe de l’émission de radio À la semaine prochaine, pour une 13e saison. Si je jette un coup d’œil à ma feuille de route des derniers mois, je suis pas mal fier, parce que j’ai fait de la scène, de la radio, de la télé et du cinéma!

Est-ce que c’était dans tes plans de mener une carrière aussi diversifiée?

Pas vraiment. Je n’assumais pas vraiment mon côté imitateur, jusqu’à ce que je me joigne à l’équipe d’À la semaine prochaine. Ils ont vu quelque chose en moi que je ne voyais pas. Même chose pour le jeu. Ça a commencé avec Martin Petit, qui m’a confié un rôle dans sa comédie Les pêcheurs. Ensuite, Maxim Martin a pensé à moi pour jouer son meilleur ami dans Max et Livia. Ces premières expériences m’ont donné assez de confiance pour que j’assume le fait que je suis humoriste et comédien.

Bruno Petrozza / TVA Publications
Bruno Petrozza / TVA Publications

Aimerais-tu camper un rôle dramatique?

Jusqu’à présent, j’ai surtout campé des rôles comiques, mais pourquoi pas? Dans Le cyclone de Noël, j’ai une scène un peu plus émotive et j’ai eu beaucoup de plaisir à la tourner. Avec le temps, je réalise que les mécanismes sont sensiblement les mêmes, que ce soit le jeu comique ou dramatique. Et puis, dans la vie, j’ai un côté plus sérieux que je n’ai pas nécessairement l’occasion de dévoiler en public.

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De quoi s’agit-il?

J’ai suivi assidument la dernière campagne électorale américaine. Avec tous les revirements inattendus, c’était plus grand que nature. Je m’intéresse aussi à la politique canadienne et québécoise, quoique ça brasse moins chez nous. Cela dit, même si ça m’intéresse, je ne me vois pas débattre de ce sujet sur un plateau de tournage. J’aurais bien trop peur de ne pas être crédible. En fait, même moi je ne me trouverais pas crédible! (rires)

Une autre facette de ta personnalité que tu n’as pas l’occasion de mettre de l’avant, c’est ton intérêt pour le hockey, et plus spécialement pour les cartes de hockey!

Oui, je suis un collectionneur. Je le dis à voix haute et ça sonne looser, mais ça me fait du bien de collectionner les cartes de hockey: ça me permet de décrocher. Lorsque mon horaire de spectacles me le permet, j’aime assister à des expositions ou des colloques de collectionneurs de cartes. La première fois que je me suis présenté là, les gens étaient assez surpris de me voir.

Ils devaient croire que tu avais été engagé pour faire un show!

Exact. Personne ne pensait que j’étais un véritable collectionneur! Puis, peu à peu, les gens de la communauté des collectionneurs se sont mis à me parler de cartes de hockey et ils ont réalisé que j’étais un véritable passionné. Des fois, ma blonde m’accompagne dans des événements de cartes de hockey, mais il n’y a rien de plus plate pour quelqu’un qui ne connaît pas ça que deux collectionneurs qui jasent ensemble. En plus, on n’est pas arrêtables! (rires)

Cette passion te vient-elle de ton amour pour le hockey?

Jeune, j’étais un très grand fan de hockey. Dans mon agenda scolaire, je me souviens que je n’inscrivais pas les devoirs que j’avais à faire. Chaque semaine, j’écrivais plutôt le classement des Canadiens de Montréal par rapport aux autres équipes de leur division. C’est peut-être pour ça que, lorsque j’ouvre un paquet de cartes de hockey, j’ai huit ans d’âge mental! (rires)

En terminant, est-ce que tu as commencé à écrire ton prochain spectacle?

Oui... mais je travaille aussi sur un autre genre d’écriture. Il s’agit d’un film purement comique à la Will Ferrell. Je l’écris en collaboration avec Daniel Savoie, avec qui j’ai travaillé sur la comédie La Maison-Bleue. Ça avance et, bien humblement, je suis pas mal fier de ce qu’on a créé jusqu’à présent.

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