Documentaire sur l'état des écoles : Ricardo demande l'aide du public

Ricardo a lancé un appel à témoignages, jeudi matin, pour son nouveau documentaire sur l’état des écoles. 

L’animateur et cuisinier, qui lance ces jours-ci l’ouvrage Nos 100 recettes (les meilleures), a profité de sa tribune au micro de Mario Dumont, à l’antenne du 99,5 FM Montréal, pour demander aux parents et aux travailleurs du réseau de l’éducation de lui faire parvenir des vidéos, des photos et tout autre témoignage de ce qui ne fonctionne pas dans leur école, afin d’y brosser un portrait fidèle de la réalité.

Ces témoignages peuvent bien sûr se faire sous le couvert de l’anonymat, a averti le chef, impliqué depuis de nombreuses années avec les Lab-écoles.

En tournage depuis six mois pour la réalisation de ce documentaire, le chef a avoué à l’animateur de QUB radio qu’il avait énormément de mal à obtenir des réponses des décideurs et du gouvernement, sur la gestion des écoles, l’état des bâtiments, mais aussi sur tout le milieu de l’éducation.

«Les gens ont peur. Comment ça se fait qu’on est dans une espèce d’omerta pour aller voir, par exemple, des écoles? [...] Je ne veux pas voir d’enfants, je ne veux pas voir d’adultes, je vais y aller quand l’école est fermée. Juste ça, c’est extrêmement compliqué», a-t-il dit.

«On est collectivement responsables de ça, mais si on ne peut pas le montrer, c’est difficile de comprendre où est le problème. Et je pense que si on le montre, puis qu’on se fâche, aux prochaines élections, ce sera plus facile pour le prochain gouvernement de dire : “Hey, la priorité, ce n’est pas juste des paroles, voici comment on va le faire”», a poursuivi Ricardo.

«Comment ça se fait qu’on est capables de faire les meilleures écoles au monde [...] mais en même temps, depuis trois, quatre gouvernements [...] nos écoles sont en si piètre état ?», a-t-il lancé, indiquant avoir voulu donner, avec son documentaire, la parole aux acteurs du milieu de l’éducation, qu’ils soient sous-ministres, enseignants, directeurs ou à la tête d’un centre de services scolaires, pour comprendre le problème et faire réellement avancer les choses.