Publicité
L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Divorce Québec–Northvolt: «C’est une déception pour nous», admet Christine Fréchette

Partager
Photo portrait de Samuel Roberge

Samuel Roberge

2025-09-02T22:37:07Z
Partager

La ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, Christine Fréchette, n’a pas caché sa «déception» après avoir annoncé, mardi, la fin officielle du projet d’usine de batteries en Montérégie avec l’entreprise suédoise Northvolt. 

• À lire aussi: Northvolt: «le plus grand investissement privé de l’histoire» vire au gâchis

• À lire aussi: Commission Gallant: PSPP doute des explications de François Legault

• À lire aussi: «J'aurais été plus méchante que ça»: Monique Jérôme-Forget critique la gestion du dossier Northvolt

«C’est une déception pour nous. Je comprends que pour les Québécois, ça le soit aussi, parce qu’il y a des deniers publics qui ont été investis», a-t-elle admis en entrevue sur les ondes de LCN, peu de temps après l’annonce du divorce.

Au total, 510 millions de dollars en fonds publics avaient été injectés dans ce projet phare de la filière batterie au Québec: 240 millions sous forme de prêt garanti pour l’achat du terrain et 270 millions investis directement dans la maison mère en Suède.

«Les 270 millions qui avaient été investis dans la maison mère, ça, effectivement, on ne le reverra pas», a affirmé la ministre Fréchette.

Cependant, le gouvernement caquiste ne compte pas tourner la page sur l’investissement fait au Québec même.

«En fait, les 240 millions que nous, on a investis dans Northvolt Amérique du Nord, on compte bien les récupérer, a-t-elle assuré. Ce sont 240 millions plus les intérêts, donc on en vient à 260 millions. Et comme je vous disais, il y a des actifs qui sont présents. Donc, on va s’assurer devant le juge d’exprimer notre demande, de récupérer la totalité.»

Voyez l’entrevue intégrale de Christine Fréchette dans la vidéo ci-dessus.

Publicité
Publicité