Discours de la lieutenante-gouverneure du Québec: le PQ et QS quittent le salon Rouge
Nicolas Lachance
Coup d’éclat: les députés péquistes et solidaires ont quitté le salon Rouge de l’Assemblée nationale alors que la lieutenante-gouverneure du Québec entamait une allocution quelques minutes le discours de la dernière chance pour François Legault.
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Sur le réseau social X, le député du Parti Québécois Joël Arseneau a déclaré que la formation souverainiste souhaitait être cohérente avec la décision de l’Assemblée nationale «d’abolir les liens entre l'État du Québec et la monarchie britannique».
«Les députés du Parti Québécois ont quitté le salon Rouge aujourd'hui lors du discours de la lieutenante-gouverneure. En mai dernier, l'Assemblée nationale a voté une motion unanime pour abolir les liens entre l'État du Québec et la monarchie britannique. En tant que formation politique indépendantiste, il nous apparaît absolument nécessaire d’être cohérent et de donner suite au vote démocratique de notre parlement sur le caractère illégitime de cette institution et sur le gaspillage de fonds publics qu’elle engendre», a-t-il écrit.
«La monarchie est une institution du passé, archaïque, colonialiste et qui coûte une fortune aux Québécois. Un gouvernement du Parti Québécois mettra fin à l'institution du lieutenant-gouverneur au Québec, comme le souhaite la grande majorité des Québécois.»
La solidaire Ruba Ghaza a signalé que sa formation politique ne reconnaissait pas la monarchie au Québec.
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«En tant que parti indépendantiste, nous ne reconnaissons tout simplement pas la légitimité de la Lieutenante-Gouverneure. C'est une institution désuète qui représente un passé colonial, dont la majorité des Québécoises et des Québécois ne veulent plus. Suite à un vote unanime à une proposition de Québec solidaire, l'Assemblée nationale s'est engagée à couper tous les liens entre la monarchie et l'État. Pour être cohérent, c'était logique de quitter la salle», a-t-elle déclaré.
Les députés des deux formations ont réintégré l’enceinte pour entendre le discours d’ouverture deux semaines après avoir prorogé la session parlementaire.