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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

«Diplomatie péquiste»: Paul St-Pierre Plamondon rentre de sa mission européenne

Le rédacteur en chef du Figaro Live, Vincent Roux, a cuisiné le chef péquiste, Paul St-Pierre Plamondon, lors d’une entrevue en direct jeudi, à Paris, en France.
Le rédacteur en chef du Figaro Live, Vincent Roux, a cuisiné le chef péquiste, Paul St-Pierre Plamondon, lors d’une entrevue en direct jeudi, à Paris, en France. Capture d’écran tirée du site internet du Figaro
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Patrick Bellerose | Bureau parlementaire, Le Journal de Québec

2023-03-04T05:00:00Z
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Paul St-Pierre Plamondon termine aujourd’hui sa mission de neuf jours en Europe où il a souhaité tisser des liens en appui à l’indépendance. 

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Hollande, Puigdemont, etc.

Le chef du Parti Québécois s’est envolé pour l’Angleterre, l’Écosse, la Belgique et la France, durant la première semaine de relâche parlementaire à Québec. 

Dans l’Hexagone, il a notamment rencontré l’ex-président français François Hollande, mais aussi des élus de la gauche et de la droite française. 

Un petit détour par la Belgique lui a également permis de discuter avec le leader catalan, Carles Puigdemont, qui y vit en exil en raison de la répression espagnole à la suite de la victoire des indépendantistes au référendum. 

Paul St-Pierre Plamondon souhaite maintenant mener de telles missions « régulièrement », a-t-il confié sur les ondes de LCN.  

« On veut relancer la diplomatie péquiste, dit-il. Chaque fois qu’on répond aux questions, ça permet de préciser notre projet, créer de l’intérêt. »

La souveraineté, c’est pas un truc de boomers ? 

Le rédacteur en chef du Figaro Live n’y est pas allé par quatre chemins pour remettre en question la pertinence du mouvement souverainiste en 2023.  

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« Est-ce que l’indépendance du Québec, le fameux “Vive le Québec libre” de 1967, c’est pas un truc, justement, de 1967, un truc de vieux, un truc de boomers ? », a-t-il lancé à Paul St-Pierre Plamondon lors d’une entrevue diffusée en direct. 

Sans se laisser décontenancer, le chef péquiste a déclaré qu’au contraire : « “Vive le Québec libre”, ça existe dans les cégeps aujourd’hui ».

« C’est indélébile. L’œuvre du général de Gaulle est gravée au Québec parce qu’une nation, qui est très liée au Québec, nous dit : on vous encourage », a-t-il déclaré. 

Ottawa finance le « Québec bashing »

« Un Québec indépendant vivrait-il moins de tensions avec ses groupes minoritaires ? », a demandé une étudiante québécoise lors d’une conférence à Oxford. 

Sans pouvoir trancher définitivement, PSPP estime que c’est fort possible.

« Sous le gouvernement Trudeau, la politique identitaire basée sur les communautés vient avec du financement d’organisations qui sont très critiques de la vision du Québec », a-t-il répondu. 

Par exemple, la présidente du Quebec Community Groups Network, Marlene Jennings, avait comparé la réforme de la loi 101 au péril de la démocratie en Ukraine face à l’invasion russe. 

Ce « Québec bashing » financé par Ottawa crée une « tension » et une « peur envers les Québécois » qui ne reflètent pas ce qu’ils sont, a déclaré M. St-Pierre Plamondon.

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