Devinez ce que fait Pier-Luc Funk pour décrocher
Nathalie Slight
Pour Pier-Luc Funk, travail et amitié vont de pair. Avec Québec-Montréal sur scène, il savoure le bonheur de donner la réplique à ses amis dans un projet qui allie plaisir et complicité. Une aventure humaine qui tombe à point dans sa quête d’équilibre.
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Pier-Luc, au dévoilement de la distribution de Québec-Montréal sur scène, tu nous as confié être enchanté à l’idée de travailler avec tes amis!
C'est vraiment le meilleur des deux mondes. Je vous le jure: partir deux mois en voyage cet été ne me ferait pas autant plaisir que de passer tout l'été sur scène avec mes amis. On appelle ça du «travail», mais pour vrai, créer un show entre amis, puis le présenter à travers tout le Québec, c’est tout sauf du travail! (rires) En plus, ça solidifie encore plus nos liens, puisqu’on partage un projet commun qui nous allume sur le plan créatif.
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Qu’est-ce qui te plaît le plus de ce projet?
Il y a quelque temps, j’ai pris la décision de prendre plus de temps pour moi, pour ma famille et mes amis. Québec-Montréal sur scène, c’est la meilleure combinaison possible, parce que ça assouvit mon besoin de m’accomplir, autant sur le plan professionnel que personnel. Je suis rendu à une étape de ma vie où je recherche un certain équilibre, et passer l’été au théâtre avec une gang que j’aime, ça s’inscrit dans cette quête-là.
Que veux-tu dire?
L’horaire au théâtre est quand même moins intense que de passer 12 heures sur un plateau de tournage. Les représentations de Québec-Montréal sur scène sont le soir et les fins de semaine, donc ça me laisse plus de temps pour m'occuper de moi et de ceux qui m’entourent.
Et que fais-tu pour décrocher?
Je vais avoir l’air du plus grand cliché de l'histoire, mais toute ma famille et moi, on s’est mis à jouer au pickleball. Pour ceux qui ne comprennent pas l’engouement, c’est un sport qui ressemble au tennis, mais qui se joue sur un plus petit terrain. Comme le jeu est moins rapide, il est accessible à tous et les règles sont hyper faciles à apprendre. Tout ce que ça prend, c’est une raquette. (Pier-Luc éclate de rire) Comme vous voyez, je suis vraiment passionné, je pourrais en parler pendant des heures!
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Sinon, comment se passe ton projet d’écriture avec Jean-Carl Boucher?
Ça avance bien. On retravaille la dernière version, on se rapproche de plus en plus de notre but. Ce qui est le fun avec le fait d'écrire à deux, c'est que chacune de nos idées passe à travers deux filtres. Jean-Carl, en plus d’être un ami, est un artiste que je respecte énormément. Quand il aime une de mes idées, ça me donne une confiance extraordinaire. On s’inspire beaucoup l’un l’autre.
Écrire à deux, ce n’est pas toujours évident!
Avec Jean-Carl, ça fonctionne super bien, parce qu’on met nos égos de côté. On prend toutes nos décisions en se basant sur ce qui est le mieux pour le film. J'espère que notre collaboration va durer extrêmement longtemps, parce que ç'a vraiment débloqué quelque chose en moi.
À quel niveau?
J’aime explorer différentes facettes du milieu artistique: le jeu, l’animation, l’improvisation... et l’écriture en fait partie. J’ignore si j’aurais eu le courage de me lancer dans l’écriture d’un film sans Jean-Carl. Je pense que notre duo fonctionne parce qu'ayant commencé jeunes dans le métier — sur le même projet, en plus! (le film Un été sans poing ni coup sûr) —, on a le même bagage, mais aussi parce que nos forces sont complémentaires. Par exemple, quand on présente notre film à des producteurs, Jean-Carl l’explique avec son regard de réalisateur. Moi, je me lève et je joue les scènes au lieu de les raconter! (rires)
En terminant, qu’est-ce qui t’occupe au cours des prochaines semaines?
La tournée Québec-Montréal sur scène se poursuit jusqu’en octobre 2026. Lorsqu’on a présenté des extraits de la pièce aux médias, on sentait que les gens attendaient avec impatience certaines répliques. C’est tout un honneur de faire découvrir ou redécouvrir au public l’histoire de Québec-Montréal, un classique du cinéma québécois.
