Développement d’Aatos Koivu: «Toutes les options sont sur la table», confie son père, Saku

Marc de Foy
Il reste un an au contrat d’Aatos Koivu avec le TPS de Turku, de la Ligue d’élite finlandaise (Liiga). Il terminera aussi ses études au cours de la prochaine saison. Que fera-t-il ensuite?
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«Il n’y a aucun plan précis à cet effet. Différentes options sont sur la table, répond son célèbre père, Saku.
«Il pourrait continuer son apprentissage en ligue finlandaise dont le niveau de jeu est très compétitif. J’y ai poursuivi ma carrière pendant deux ans après que le Canadien m’eut repêché.»
Ils sont plusieurs à dire, d’ailleurs, que Jesperi Kotkaniemi aurait dû suivre cette voie, même s’il avait été repêché au troisième rang par le Tricolore, en 2018.
Plusieurs options
Aatos Koivu est un choix de troisième tour – 70e au total – en 2024. Il a grandi depuis, faisant maintenant six pieds. Il lui reste à gagner de la masse musculaire, lui qui ne pèse qu’aux alentours de 170 livres.
Preuve que la pomme ne tombe jamais loin de l’arbre, il est joueur de centre, comme l’était son père.
«Il pourrait faire comme Oliver Kapanen et aller jouer dans la Ligue d’élite suédoise après être passé par Montréal.
«Il pourrait choisir aussi entre la Ligue américaine et un collège. Mais rien ne presse étant donné sa situation contractuelle actuelle.»
Son fils n’est pas encore sous contrat avec l’organisation du Canadien. Il faut dire qu’il a été frappé par une mononucléose lors de la dernière saison. La maladie l’a frappé tout juste avant le Championnat mondial junior auquel il devait participer. Il a été à l’écart du jeu durant cinq semaines.
Maximiser son développement
Le jeune Koivu est un projet à long terme. S’il a montré de belles choses au camp de perfectionnement du Canadien, il demeure difficile de prédire quel type de joueur il pourrait être sur les patinoires nord-américaines plus petites.
«C’est un joueur responsable qui veut bien faire dans les deux sens de la patinoire, continue Koivu.
«Il possède un bon tir et de bonnes habiletés. Mais il a encore beaucoup de travail à faire et de choses à apprendre. Il doit parfaire ses connaissances du jeu.»
Koivu a dirigé son fils au niveau mineur, mais, depuis deux ans, il le suit dans un rôle d’observateur. Il ne se mêle pas de son jeu sur la glace.
«J’assiste à ses matches et s’il me demande mon avis, je lui donne des conseils, indique Koivu.
«Quand les choses deviennent difficiles, je lui témoigne mon appui. Je dirais qu’il a encore trois ou quatre ans devant lui pour devenir un joueur de bon calibre.
«Il doit se concentrer là-dessus pour le moment pour se donner toutes les chances d’atteindre le plus haut niveau.»