Des souvenirs inoubliables de l'Italie pour Catherine Major
Catherine Major et son conjoint poursuivent la tournée «Bunker à ciel ouvert» en octobre.
Nathalie Clark
L’hiver dernier, l’auteure-compositrice-interprète Catherine Major a troqué le froid québécois contre la douceur italienne. Accompagnée de son conjoint, le musicien Jeff Moran, de leurs quatre enfants de 5 à 15 ans et du copain de leur fille aînée, elle a sillonné le pays au cours d'un road trip familial inoubliable.
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Arrivés à Rome le 14 décembre, ils ont loué un minibus de neuf places et pris la route pour Naples. Ils ont visité la côte amalfitaine, puis la Sicile, et étaient de retour à Rome début janvier. «On voulait faire découvrir le continent européen à nos enfants. L’an dernier, c’était le Portugal. Cette année, on s’est dit pourquoi pas l’Italie, qu’on connaissait bien pour y avoir fait des voyages en amoureux.»
Une arrivée mouvementée à Naples
À leur arrivée, la famille a immédiatement pris la direction de Naples. Une route pour conducteurs avertis! «On a pris la route, fatigués et sur le décalage horaire, et on s’est retrouvés à Naples dans un quartier aux ruelles si étroites que notre minibus de neuf places passait à peine. Mon chum conduisait, les enfants dormaient... Moi, j’essayais de ne pas paniquer. On riait, on criait, on capotait. C'était épique! Je ne sais même pas comment on a réussi à ne pas briser l'auto. Si on devait le refaire, je pense qu’on éviterait la voiture à Naples!»
Une nuit sur la Méditerranée
Le parcours les a ensuite menés jusqu’aux flancs de l’Etna, en Sicile. «On avait loué un Airbnb au pied du volcan. Depuis notre lit, on voyait l’Etna. Il était actif, sans être en éruption. Les enfants étaient fascinés par cette montagne qui bouillonne en permanence. C’est stressant, mais magique en même temps.» Le retour s’est fait par la mer, de nuit, au départ de Palerme. «On a pris un traversier jusqu’à Naples. Nous avons embarqué avec notre voiture et dormi sur le bateau. On avait deux petites cabines avec des lits superposés. Le matin, en approchant du port, le lever du soleil sur la Méditerranée était d’une beauté à couper le souffle.»
Générosité inattendue dans un petit village
Parmi les souvenirs marquants de ce voyage, il y a celui d’un midi entre Naples et la côte amalfitaine, alors que la faim se faisait sentir et que tout était fermé. «On est arrivés trop tôt pour le check-in de notre Airbnb, et on avait super faim. C’était un dimanche et la plupart des commerces étaient fermés. Nous sommes entrés dans une boulangerie pour demander où nous pourrions aller diner. L’homme est allé chercher du pain, des charcuteries, une bouteille de vin et, avec sa femme, ils nous ont préparé un repas sur une table improvisée à un tarif plus qu’abordable! On n’oubliera jamais ce moment.»
Autocueillette dans un cadre enchanteur
La suite du voyage s’est en grande partie déroulée en Sicile, où la famille s’est installée à Trabia dans une maison nichée dans les hauteurs. «Il faisait chaud, le soleil brillait, et dans notre cour il y avait des citronniers, des clémentiniers, des oliviers et même un cheval! Tous les matins, on cueillait nos propres fruits. Cueillir un citron dans un arbre, ce n’est pas quelque chose qu’on vit souvent. C’était magique.» Mais tout n’est pas idyllique: certains aspects du paysage les ont secoués. «La Sicile, c’est magnifique. Mais la pollution est un vrai problème. Il y a des déchets un peu partout sur les routes, parfois même sur les plages. C’est troublant.» Pour conclure le voyage, la famille a passé trois jours à Rome. «C’était un vrai sprint. Ce n’était pas un voyage de détente, mais un voyage immensément enrichissant. On en revient un peu plus grand.»
