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L'article provient de TVA Nouvelles
Société

Des Publisac sans sac: Valérie Plante refuse de s’incliner devant Transcontinental

Photo d'archives, AGENCE QMI
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Audrey Sanikopoulos | Agence QMI

2023-04-05T20:24:23Z
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Le Publisac demeure un modèle basé sur le gaspillage bien qu’il ne contiendra plus de sac plastique, juge la mairesse de Montréal, Valérie Plante.

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Le papier publicitaire de TC Transcontinental sera désormais livré sans sac et sous le format d’un «mince cahier plié en quatre qui combine les circulaires de plusieurs détaillants en un seul imprimé d’un nombre de pages limité».

C’est ce qu’a annoncé lundi l’entreprise, qui a assuré que ce nouveau modèle permettrait de diminuer de 60% la quantité de papier utilisé.

«Il n’en demeure pas moins qu’il y a des milliers et des milliers de Montréalais qui reçoivent de la publicité non demandée. Ça demeure un modèle de distribution basé sur du gaspillage, même quand c’est du papier», a toutefois répliqué Mme Plante mercredi.

Aux yeux de la mairesse, cette décision ne respecte «qu’à moitié» le règlement de la Ville qui interdira les encarts publicitaires dans du plastique dès le mois de mai.

«Le problème, c’est que Transcontinental et Postes Canada font fi d’un règlement dûment voté par la Ville de Montréal», a-t-elle martelé.

L’administration Plante livre une bataille depuis plusieurs années pour limiter la distribution du Publisac aux adresses qui le demandent.

Le règlement qui va entrer en vigueur prévoit donc que les Montréalais donnent leur accord pour recevoir ce type de publicité. Ils sont invités à coller une étiquette sur leur boîte aux lettres pour indiquer s’ils veulent ou non le Publisac.

Afin de contourner cette décision, TC Transcontinental s’est tournée vers Postes Canada pour la livraison. La société d’État est en effet exemptée de ce règlement.

La Ville avait alors réclamé à Ottawa d’agir pour empêcher la distribution par Postes Canada. La demande avait cependant été refusée.

«On va inviter les citoyens à mettre cette étiquette pour montrer à quel point la population n’en veut pas du gaspillage», a affirmé Mme Plante. «On ne va pas lâcher.»

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