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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Des libéraux veulent tourner la page

Photo d'archives, Agence QMI
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Félix Lacerte-Gauthier

2022-11-02T16:11:17Z
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Bien que la pression s’accentue sur la cheffe du parti libéral, Dominique Anglade, pour qu’elle quitte son poste, c’est plutôt l'économie qui préoccupe les Québécois selon deux députés du parti, qui aimeraient tourner la page.

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«On aurait préféré que toute cette situation se passe autrement. Mme Anglade a déjà eu l’occasion de se prononcer sur la situation sur toutes les tribunes. On est venu parler des préoccupations qu’on entend sur le terrain. Ce chapitre-là, il est clos», a souligné Madwa-Nika Cadet, députée pour le Parti libéral du Québec.

En compagnie du député Frédéric Beauchemin, elle avait convoqué les médias mercredi matin pour discuter d’économie et de pénurie de main-d’œuvre. C’est toutefois la situation interne au Parti libéral qui a accaparé l’attention.

«On supporte notre cheffe. On est ici en démonstration de notre support pour notre cheffe», a indiqué M. Beauchemin.

Depuis plusieurs jours, le leadership de la cheffe Dominique Anglade est remis en question. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase a été sa décision d’expulser la députée Marie-Claude Nichols du caucus libéral.

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Plusieurs anciens du parti ont également pris la parole publiquement afin de demander le départ de la cheffe.

«On n’a pas tous les éléments d’informations pour se prononcer sur la décision qui a été prise, mais on aurait tous préféré que les choses se passent autrement. Maintenant, c’est un peu derrière nous. On a envie de parler d’économie et de pénurie de main-d’œuvre », a réitéré Mme Cadet.

Selon elle, le parti est «uni» et serait prêt à accueillir un retour de Mme Nichols, puisqu’il est «une grande famille».

D’ici un an, Mme Anglade devra se soumettre à un vote de confiance, en vertu de la charte du parti. Les deux députés présents mercredi n’ont pas souhaité se prononcer sur l’idée de tenir ce vote avant la rentrée parlementaire, qui aura lieu le 29 novembre prochain.

«Les instances vont respecter le processus normal et ça arrivera quand ça arrivera», s’est contenté d’indiquer M. Beauchemin.

Selon lui, c’est plutôt en parlant des enjeux qui préoccupent «l’ensemble des Québécois», dont l’économie et l’éducation, que Mme Anglade pourra asseoir son leadership.

«Nous, on est ici pour parler d’économie, et je pense que c’est l’enjeu qui est le plus important en ce moment», a-t-il réitéré à quelques reprises.

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