Funérailles: Saint-Roch-de-l’Achigan pleure le décès des deux cousines dans l’explosion de Propane Lafortune
Ils ont été des centaines à braver le froid pour soutenir les proches des victimes

Laurent Lavoie
Les familles de deux cousines qui ont péri dans la violente explosion d’une entreprise de propane à Saint-Roch-de-l’Achigan en janvier ont eu droit à la présence de centaines de personnes pour leur rendre un dernier hommage émouvant vendredi.
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Jusqu’à 200 proches de Céline Pilon et France Desrosiers, respectivement de Saint-Roch-de-l’Achigan et de L’Épiphanie, se sont réunis à l’église locale pour leurs funérailles, une autre étape douloureuse de leur deuil.

« Les gens qui vont venir ici [...] vont réchauffer le cœur des familles », a résumé Dominique Beauchamp, propriétaire de la Résidence funéraire Jean-Denis Beauchamp.


Le 12 janvier dernier, les deux travailleuses de 65 ans sont mortes dans la violente explosion qui a rasé les installations de Propane Lafortune dans la municipalité de Lanaudière.

Christophe Paradis, un sous-traitant de 26 ans, est aussi décédé dans l’incident. Dans son cas, ses funérailles sont prévues samedi, à Mascouche.

Solidarité
Bien que le mercure se soit abaissé à -26 °C vendredi, des centaines de citoyens aux joues rougies par le froid ont tenu à faire preuve de solidarité, ayant été touchés de près ou de loin par le drame.

Céline Pilon « était souriante et pleine d’amour, a décrit Ninon Latulippe, qui a connu la défunte à un tout jeune âge. Personne n’a quelque chose à dire [contre elle] ».

« Les gens sont tissés serrés, c’est très important pour nous [d’être ici] », souligne Jean-Marc Campion, venu en soutien à Germain Latendresse, l’oncle de Mme Pilon.

Signe de l’importance de cet événement, l’église, qui a une capacité totale de 800 places assises, était d’ailleurs pleine à craquer en milieu d’après-midi.

« Il reste deux questions : pourquoi et comment [c’est arrivé], a soulevé Sébastien Marcil, le maire de Saint-Roch-de-l’Achigan. Il y a trois personnes qui ont malheureusement payé le prix de leur vie, et le but [...] c’est de donner un sens à tout ça. »
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